A ta surface glissent les cygnes,
les barques,
l’angoisse d’être mortel
Là-haut le ciel
joue en virtuose
avec sa palette de gris
Sur un banc vert
ma fillette et mes hivers
terrassés par son émerveillement
Si la vie a un visage
c’est celui d’une innocente
qui sans qu’on le sente
ressuscite
la fluidité des heures
sur le lac intemporel
où le vent léger
s’efforce de creuser
une vieillesse éphémère
Kamal Zerdoumi, 2018
Beau et doux.. Ton poème comme tous les autres me plaît beaucoup. J’ai bien aimé aussi les derniers vers. « Le vent léger s’efforce de creuser une vieillesse éphémère »