Les corps s’échauffent dans le décor
entre les balles qui rebondissent,
tournoyant encore et encore
et dans un même bruit s’unissent.
Une voix s’élève dans ce qui semble
à l’oeil des non-aguerris
un beau et chaotique ensemble
où la chaleur des corps luit.
La voix virevolte à dessein
et les guidant de sa clarté,
le son vient faire jongler les mains
par sa tranquille autorité.
Cécile Carrara, 2018
J’aime beaucoup ce poème et le titre du poème me plait.