À tous ces rêves que l’on noie
au sacrifice d’un monde trop sage.
À toutes ces envies que l’on broie
sous couvert d’un monde en cage.
Quelles graines veut-on faire germer
chez ceux qui bâtiront demain?
Veut-on être libre de créer
un monde qui nous ressemble enfin?
Tous ces talents inexplorés
que l’on fige artificiellement,
à coup de règles répétées
pour en justifier les fondements.
Aux questions restées sans réponses
des esprits un peu trop piquants
alors que se perd en ses ronces
l’autorité du bien-pensant.
Que veut-on voir dans le regard
des futurs gens de nos cités?
Inspiration ou cauchemar
des rêves qu’ils n’auront pas créés?
Quel investissement est plus sûr
sinon celui de ces enfants,
mains qui modèleront les sculptures
du monde et de ses transitions?
Cécile Carrara, 2018
Splendide !
Très beau poème !
Je doute que vous lisiez ce message Madame Carrara. J’arrive un peu tard… 2020 ! Mais ce message que vous faites passer à travers le poème est puissant et toujours d’actualité.
Je ne l’ai pas choisie pour le thème de l’éducation mais pour celui de l’espérance. J’espère que ma classe appréciera mon éloquence en lisant votre poème, j’espère que mes professeurs ressentiront ce que j’ai ressenti en faisant la lecture de cet œuvre.
J’espère ne pas dénaturer vos écrits en les prononçant comme une prédiction et non pas un questionnement.
Bonne journée !
Merci beaucoup Benchebab!
J’ai adoré ce poéme qui met le point sur un sujet qui me tient à coeur l’éducation. Merci pour tes mots et pour ta révolution.