Roi solitaire
dans son château de sable
Le temps d’une marée basse
couronné par le sang
de ses semblables
hommes, bêtes, forets
et océans innocents
Étranger à l’amour universel
immobile comme la haine
qui le meut
être monstrueux
que le vivant
jamais n’émeut
C’est toi que l’on voit
par la pulsion de mort
tenu en laisse
étrange animal de compagnie
sous le soleil d’été
effacé par la vanité
de tout
kamal Zerdoumi, 2018
Le poème tient sa force de la beauté de l’idée !
Puissant et interpellant poème !