Lorsque dans l’espace tout s’éteint
ma mémoire ranime
la chaleur de ton corps
immobile
et ton sourire divin
Ma tendresse aux yeux verts
Mon élixir dans mes enfers
reviens ô ma mère
Je saurai t’accueillir
en faisant de ta présence
la raison de mon existence
et mon suprême divertissement
Lorsque dans mon être
se déploie le chagrin
et de ténèbres colore mes jours
Je redeviens l’enfant d’hier
sourd au silence du cimetière
que tu prendras
par la main
Kamal Zerdoumi, 2018
J’ai un petit soucis pour la mère, je l’aime plus que moi.
Merci beaucoup pour ce poème
Moi aussi. Quel chat gris ?
Sa me donne du chagrin… j’ai envie de pleurer
Excellent
Je suis sans mots. Merci.
Merci !
Ma mère est encore vivante du haut de ses presque 80 ans. Elle vient de partir, retrouver sa solitude, me laissant à la mienne. Et je me dis « qu’est-ce qu’il faut de la patience pour accompagner son vieux, son tout, son insoluble ». Et je pose mon regard sur elle. Et mon âme et mon cœur comprenne que savoir souffrir, c’est aimer. Je me sens si imparfaite. Mais je sais que je l’aime et surtout, elle le sait aussi.