Ô Femme au cœur de qui mon triste cœur a cru,
Je te convoite, ainsi qu’un trésor disparu.
Je te maudis, mais en t’aimant… Mon cœur bizarre
Te recherche, Émeraude admirablement rare !
Que je suis exilée ! Et que pèse le temps,
Malgré le beau soleil des midis éclatants !
Retombant chaque soir dans un amer silence,
Je pleure sur le plus grand des maux : sur l’absence !…
Renée Vivien, Dans un coin de violettes, 1910
Je suis en train de m’éloigner d’une femme qui m’attire bcp. Je connais pas le moyen de n’en pas souffrir énormément, je suis dans un endroit obscur de mon âme. Lire les poèmes de Renée m’aide à m’identifier et à réfléchir sur la douleur de mes désirs inaccomplis.