Tes mains ont saccagé mes trésors les plus rares,
Et mon cœur est captif entre tes mains barbares.
Tu secouas au vent du nord tes longs cheveux
Et j’ai dit aussitôt : Je veux ce que tu veux.
Mais je te hais pourtant d’être ainsi ton domaine,
Ta serve… Mais je sens que ma révolte est vaine.
Je te hais cependant d’avoir subi tes lois,
D’avoir senti mon cœur près de ton cœur sournois…
Et parfois je regrette, en cette splendeur rare
Qu’est pour moi ton amour, la liberté barbare…
Renée Vivien, Dans un coin de violettes, 1910
J’aime beaucoup car vous m’avez fait repenser que je me suis fais harceler. Merci beaucoup pour cette émotion.
Oh que j’aime ça.
Cette barbarie me surprend.
Très joli
Sympathique et intéressant
Très profond. Un amour plein d’amertume. Le reflet de l’amour que l’on refoule et qu’on embrasse en même temps. J’adore
J’aime…