La galopine
À pleine main
Branle la pine
Au beau gamin.
L’heureux potache
Décalotté
Jouit et crache
De tout côté.
L’enfant rieuse
À voir ce lait
Et curieuse
De ce qu’il est,
Hume une goutte
Au bord du pis,
Puis dame ! en route,
Ma foi, tant pis !
Pourlèche et baise
Le joli bout,
Plus ne biaise
Pompe le tout !
Petit vicomte
De je-ne-sais,
Point ne raconte
Trop ce succès,
Fleur d’élégances,
Oaristys
De tes vacances
Quatre-vingt-dix :
Ces algarades
Dans les châteaux,
Tes camarades,
Même lourdeaux,
Pourraient sans peine
T’en raconter
À la douzaine
Sans inventer ;
Et les cousines,
Anges déchus,
De ses cuisines
Et de ces jus
Sont coutumières,
Pauvres trognons,
Dès leurs premières
Communions ;
Ce, jeunes frères,
En attendant
Leurs adultères
Vous impendant.
Paul Verlaine, Femmes, 1890
« Petit vicomte
De je-ne-sais,
Point ne raconte
Trop ce succès,
Fleur d’élégances,
Oaristys
De tes vacances
Quatre-vingt-dix : »
Qui pourrait m’expliquer ce que ces vers veulent dire? Merci infiniment!
Vraiment sublime. Je ne comprends pas que cet artiste soit incompris.
Quel est ce lait
Tant désiré
Qui fait jouir
Madame Tulir