Une tête blonde et de grâce pâmée,
Sous un cou roucouleur de beaux tétons bandants,
Et leur médaillon sombre à la mamme enflammée,
Ce buste assis sur des coussins bas, cependant
Qu’entre deux jambes, très vibrantes, très en l’air,
Une femme à genoux vers quels soins occupée,
Amour le sait — ne montre aux dieux que l’épopée
Candide de son cul splendide, miroir clair
De la Beauté qui veut s’y voir afin d’y croire.
Cul féminin, vainqueur serein du cul viril,
Fût-il éphébéen, fût-il puéril.
Cul féminin, cul sur tous culs, los, culte et gloire !
Paul Verlaine, Femmes, 1890
Délicieux comment l’auteur décrit son désir pour cette femme et la puissance que son corps peut avoir.