Quand ton esprit ravagé
reverdira
et que ton regard troublé
par l’égarement
retrouvera le chemin
de l’oasis d’antan
Quand les voix
qui te hantent
se tairont à jamais
et que le monde exilé
sera de nouveau
ton familier
Quand le temps d’aimer
frappera à notre porte
après sa longue absence
les transes
et ta démence
Je te reconnaîtrai enfin
Ô ma noyée d’aujourd’hui
sauvée par la grâce
de demain
et sans dire un seul mot
congédierai mon chagrin
kamal Zerdoumi, 2018
Pourvu que cela n’arrive pas…
Si l’on pouvais encore revivre ces beaux temps des délicieux poèmes, j’arrêterais le temps pour les savourer davantage.
Mais Hélas ! Malheureusement, toutes les secondes du parcours de la vie nous font veuiller d’une seconde supplémentaire .
Quelle belle déclaration de fidélité à l’amour qui est toujours là bien qu’il vive dans un autre monde. L’espoir est ténu mais on ne lui demande pas de miracle, juste atténuer la douleur. Et qu’est-ce qu’un amour sans douleur ?
Magnifique!
Merci à vous également Mr Tebbal. Votre petit commentaire me réchauffe l’âme. Vous faites allusion, je suppose, à feu mon oncle paternel qui fut jadis professeur de droit musulman.
Bien à vous.
« et que ton regard troublé
par l’égarement
retrouvera le chemin
de l’oasis d’antan »
Très beau poème dont j’ai fait une lecture très personnalisée et intime. Le poète porte le nom d’un de nos plus éminents professeurs symbole d’intelligence et d’authenticité et dont ma ville en Algérie, Tlemcen, garde jalousement et avec fierté le souvenir. Après 50 ans, mon « regard troublé » a retrouvé le chemin de ma bonne ville où il fait bon vivre.
Merci Kamal Zerdoumi.
Un grand bravo. J’ai divorcé il y a trois ans et je me reconnais dans cette « supplique » hélas vaine. Et quelle musique dans ce poème. Eric, professeur de musique.
Bravo et merci monsieur Zerdoumi.
Un beau poême que je viens de chuchoter a voix haute. merci
Émouvant. Je suis émue.
Félicitations pour cette intense description de tristesse et d’espoir. Merci pour ce partage. Je vous souhaite la fin de votre chagrin.
Madame, À vous qui vivez au Canada et que mon poème touche je dis « merci ». Un message qui vient d’Amérique du Nord est, à mes yeux, un élixir de jouvence et la récompense d’un poète qui sait désormais qu’il n’écrit pas en vain.
J’ai le très grand privilège de découvrir quelques poèmes de M. Zerdoumi. Les mots sont profonds, tristes mais lumineux. Merci pour votre regard perçant la beauté humaine malgré ses épreuves. Merci, un grand merci à vous monsieur le poète.
Magnifique
Superbe! J’aime, j’aime…
Quelle compassion, quelle espérance malgré cette souffrance et quel Amour aussi.
Magnifique vers!
Magnifique
Trés beau poême, merci.
Quelle souffrance et intense patience. A l’aide