Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Mars 1870
Arthur Rimbaud, Poésies
superbe poeme
cela ce passe de commentaires et de musique .
il est dommage que jean-louis Aubert ne l’ai pas compris mais bon avant de comprendre la poésie il faut d abord comprendre la musique ce qui n’a jamais été son cas.
Délicieux, un des incontournables…
Superbe poème, avec des rimes juste où il faut.
très beau
Merveilleux poème que Jean-Louis Aubert a mis joliment en musique. A écouter je vous le conseille.