Sur la plage le parasol fermé pointe au firmament
Ma langue savoure les grains de sel sur mes lèvres moites
Mes pieds s’enfoncent dans le sable chaud
Le sommeil me guette
Le rêve m’attend
Le soleil grandit l’éternité de mes pensées.
Je répète jusqu’à l’hallucination les vers que tu as écrits pour moi,
une nuit à côté des étoiles.
Sous l’astre de l’été
je revis notre amour : colonne ivre du temple de l’éternité
Les saisons se succèdent
Et moi
je crois encore aux feux d’artifices.
Sybille Rembard, Beauté fractionnée, 2002
Je suis touchée par ce poème jusqu’à la moelle…
Je viens de trouver ce poème et je le trouve charmant et pittoresque. L’aspect visuel est très frappant en évoquant des sensations vives. Il y a des saveurs (le sel sur les lèvres), les sensations (le sable), les aperçus (soit réels soit imaginaires) bien sûr, et même l’écoute (répétant les vers d’autrefois). J’aime bien aussi l’emploi d’allitération. Ce que j’aime particulièrement, c’est la combinaison avec une peinture de Monet.
Super poème. Je vais le prendre pour mon devoir comme ça je suis sur d’avoir une bonne note.
Feux d’artifices = la vie, un flash…
Superbe poème.
Je l’ai pris pour faire une anthologie.
quelqu’un pourrait m’expliquer le deuxième sens de la lecture?
trop de commentaires assez peu constructif…
cette poesie est magnifique, surtout la double lecture
Magnifique poème, avec une double lecture je pense sexuellement explicite: du parasol fermé pointé vers les airs au feu d’artifice final.
j’adore ! 😀
Je l’ai pris pour mon devoir je devais faire un calligrafe j’ai pris les 5 premiers vers je pense avoir une bonne note 😉 =D
bien, le poème est assez réussit, je pense que je vais le prendre pour mon devoir
moi je pense que la poétesse Sybille Rembard voulait dire que même si le temps est passé (« les saisons se succèdent ») son amour reste toujours passionnel. Où je me trompe?
Bien le poème mais je ne comprend pas la dernière phrase meme avec réflexion :
je crois encore aux feux d’artifices
???