Ô délicate bûcheronne
À damner tous les bûcherons
Quel est le matou qui ronronne
En zieutant tes jolis seins ronds ?
Et moi qui croyais, ma parole !
Que ce chat c’était un Toutou !
Menotte aussi joue un beau rôle…
Décidément, des chats partout !
J’aurai mesure de ta bague
Semaine des quatre jeudis…
(Tu vois, je prends tout à la blague)
Ou bien après la guerre, dis ?
Le papillon qui n’a qu’une aile
S’est envolé; ne l’ai pas vu…
Mais ton image est là si belle
Me voilà de Douceur pourvu…
Secteur des Hurlus, le 14 juillet 1915
Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou