Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus
De tout ce que mon coeur renfermait de tendresse,
Quand, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse,
Je venais en pleurant tomber dans tes bras nus !
La mémoire en est morte, un jour te l’a ravie
Et cet amour si doux, qui faisait sur la vie
Glisser dans un baiser nos deux coeurs confondus,
Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus.
Alfred de Musset
Votre poème m’a passionné d’une manière inhabituelle ça me va droit au coeur.
Ce poème me rappelle une histoire qui a jalonnée ma vie toute une année… c’est un bon poème.
En Quelle Année A Été Ce Poême, S’il Vous Plaît ?
Quel magnifique poème et ce site est très bien conçue bravo.