Le dormeur du val

Arthur Rimbaud

C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud, octobre 1870

Imprimer ce poème

236 commentaires sur “Le dormeur du val”

  1. Wuest

    dit :

    Je trouve que c’est un des plus beau poème de la langue française selon moi avec « Chanson d’automne » de Verlaine. On a l’impression que Rimbaud a inventé le principe de la « caméra avant » car en lisant le poème on est au cinéma. C’est puissant, de construction géniale. Rimbaud est un pur génie

  2. Jean-Claude

    dit :

    J’ai appris ce poème, j’avais 11 ans. Après une seule lecture, je le connaissais par cœur ! Il m’a fait « monter » les larmes aux yeux, oui, les larmes aux yeux à 11 ans ; aujourd’hui, j’en ai 75, je me le « récite » souvent, très souvent et toujours une grosse grosse « boule » qui m’inonde de nostalgie…

  3. Angela

    dit :

    C’est bien mais dans ma classe je l’apprends. Je dois la réciter et elle est un petit peu compliquée à apprendre par cœur.

  4. Julien

    dit :

    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut… Quelle beauté !

  5. Schwaller

    dit :

    J’ai 80 ans et j’ai appris cette poésie il y a environ 70 ans. Emotion car toujours d’actualité en ce 1er mai 2022. Hélas…

  6. Loulou

    dit :

    Ce poème reflète de façon très belle la mort d’un soldat à la guerre. On comprends tout à fait les atrocités de la guerre, c’est magnifique. C’est maintenant mon poème préféré !

  7. Al!x

    dit :

    Bonjour, pourriez-vous me dire que signifie les termes « cresson bleu » et « haillon d’argent » ? Voila, merci d’avance…

  8. P Girardin

    dit :

    Guerre de 1870 dans les Ardennes vue par Rimbaud. Tableau de Édouard Detaille : « Fantassins dans un chemin creux, fragment du panorama de la Bataille de Champigny sur Marne » (1882-1883). Paris, musée de l’Armée, legs Detaille, 1920.

  9. Héloïse Bouriah

    dit :

    J’ai découvert ce poème il n’y a pas très longtemps et depuis c’est l’un de mes poème favories.

    #dédicasse à mon père qui n’a pas arrêté de me parler de ce poème.

  10. argjea

    dit :

    @Emile Zola
    Ce passage est une métaphore, les haillons d’argent sont en fait des goutes d’eau ruisselant dans la rivière s’étalant sur le gazon l’environnant

  11. Philippe cambon

    dit :

    Je suis sans cesse bouleversé par l’intensité de ce poème; ballotté par cette dualité intranscriptible de la beauté et de la puissance des éléments, la nature humaine, éphémère et celle qui nous anime, supposée intemporelle.

  12. Françoise BERNARD

    dit :

    2022 et heureux d’apprendre que ma petite fille en CM2 apprend ce beau poème.

  13. Guy COËDIC

    dit :

    Magnifique, tout simplement.

  14. sasuke

    dit :

    Cool

  15. Jean Tadkozh

    dit :

    A Sylvette BOISNARD
    Ma « Doué »…vous m’avez fait « gouelan dourek » (bien « chialer » en Français…)
    Nous avons fréquenté les mêmes bancs d’école, à la même époque, époque où le vouvoiement était d’usage. Bien que dans ce lointain temps, garçons et filles avaient leur école « dédiée », à la sortie de classe, le tutoiement était de mise. Permettez-moi donc, ma bonne Sylvette, de faire comme si nous sortions de classe : de te tutoyer.
    Ta Maman était institutrice. La mienne lingère et bien que ne connaissant pas Rimbaud, elle connaissait par cœur cette récitation tant elle me l’avait fait apprendre….née en 1914 elle nous a quittés en 2018 et se souvenait toujours du « dormeur du val ».
    Ah nos instituteurs…! Le mien, nommé sous la IIIème République, sans doute encore un peu qualifiable de « hussard noir de la République », serait bien malheureux de nos jours.
    « Gast » (cri du coeur, intraduisible décemment…), qu’est-ce qu’elle était belle cette poésie !
    Dis-moi Sylvette, en CM2 à cette époque ?? Il me souvient de la 7ème, la classe juste avant de partir pour « l’école de la grande ville »
    Bien à toi ma « classe »

    Jean

  16. rochagne

    dit :

    Si vous aimez Rimbaud, dimanche allez écouter « Rimbaud », la magnifique chanson d’Allain Leprest pour le dixième anniversaire de sa disparition

  17. Jeremy

    dit :

    C’est vraiment bien…

  18. I.L

    dit :

    Il est fait en 1854-1891, c’est bien ça ?

  19. Mazzo René

    dit :

    Pour comprendre la magie de ce poème, il faut d’abord se rappeler qu’il a été écrit par un élève de 15/16 ans. C’est comme avec Mozart: on sent le génie d’emblée, et tout au long de l’œuvre! Cet enfant, qui a déjà lu tout Hugo et Baudelaire, maîtrise les règles de la prosodie parfaitement.

    Le sonnet est impeccable techniquement. Et il y a une maestria dans la construction :

    – description, jusqu’au dernier vers, baignant dans une sorte de réalisme romantique, d’un jeune homme, encore enfant ou presque, qui dort dans une nature idéale: « un trou de verdure qui mousse de rayons », plus loin « où la lumière pleut ». Les trouvailles d’images sont saisissantes, par exemple, cet oxymore de la lumière qui tombe comme une pluie.

    – jusqu’à la chute, qui survient en coup de théâtre: cet enfant qui dort dans une nature paisible et harmonieuse est en réalité un soldat mort, un enfant qui ne respire plus! Et ceci est dit de façon subtile, annoncé comme une énigme à déchiffrer : « il a 2 trous rouges au côté droit » La description poursuit celle de la nature, la mort étant intégrée dans un tableau clinique, et sans commentaire macabre, des symptômes.

    Cette révélation tombe sur le lecteur comme un choc car celui-ci comprend soudainement que ce tableau apparent d’une vie luxuriante et exubérante est aussi celui de la mort. On voit déjà chez l’auteur du poème une profonde réflexion et compréhension de la réalité!

  20. Lisa farsac

    dit :

    Franchement pas ouf #surcoté

  21. flor

    dit :

    Ce poème est si symbolique avec plusieurs indices… il est très significatif.

  22. EmileZola

    dit :

    Je ne comprends rien au passage sur les « Haillons d’argent », quelqu’un peut m’éclairer ?

  23. didier

    dit :

    Ce poème est un de mes préféré avec Verlaine « je fais toujours ce rêve étrange et pénétrant… » et Baudelaire « Ho mort vieux capitaine, il est temps levons l’ancre… » Comment les poètes font ils pour trouver des mots aussi justes et touchants?

  24. Delfolie

    dit :

    Sublime

  25. loulou

    dit :

    C un poème de ouf!

  26. Domi

    dit :

    La lumière et l’émotion est totale

  27. Domi

    dit :

    Les mots sont des pinceaux surréalistes, le frais ruisseau, la douce verdure, le rouge vif mélange d’émotion et de lumière, la plume magique, l’émotion est totale.

  28. Une plume de poésie fan de Victor Hugo

    dit :

    C’est réellement mon poème préféré!! Je ne m’en fatiguerai jamais!

  29. Mercia

    dit :

    Elle est super ! On l’a appris à l’école, génial.

  30. Maeline

    dit :

    Je trouve ce poème super

  31. Elilaruvi

    dit :

    Super bien

  32. Sylvette BOISNARD

    dit :

    Magnifique poème d’ARTHUR Rimbaud que J’ai récité sur la tombe de ma mère en avril 2000, institutrice et qui l’avait fait apprendre à la classe de CM2 à laquelle j’appartenais, il y a 69 ans. J’avais alors remarqué qu’un de mes anciens copains de classe le récitait avec moi. J’ai maintenant 80 ans et je n’ai pas oublié.

  33. Virginie

    dit :

    En réponse à solenovitch. Je pensais l’avoir oublié ! Il était toujours là. C’était un bonheur de le redire à haute voix. Essayez

  34. SOLONOVITCH

    dit :

    J’ai longtemps su ce poème par coeur. J’aimais le réciter à haute voix. En public parfois… A chaque mot l’émotion rendait mon récit incertain de plus en plus fragile. Aujourd’hui avec le temps je préfère le lire en silence. Pour moi.

  35. Timéothéotiméo

    dit :

    C tro bi1

  36. Vernassaud

    dit :

    Le dormeur du val c’est nous tous, la tête dans le cresson vert, endormie. Ensommeillée par la vie et un beau matin ou a tout autre moment les pieds dans les glaïeuls nous nous absentons éternellement.

  37. Pauline

    dit :

    Personnellement c’est un poème qui m’a énormément marqué et dont je me souviendrai toute me vie…

  38. Tiphaine

    dit :

    Waouw, que dire ? J’ai tout de suite eu la larme à l’œil. C’est un poème tellement… beau , tellement… magique ? Ça me rappelle ma jeunesse car je l’avais étudié mais je ne l’avais pas bien compris. Maintenant à mon âge tout est plus clair et j’ai pu en profiter au maximum. C’est beau et je le mettrais sûrement sur ma tombe car c’est le poème le plus beau que j’ai pu lire. Bravo Rimbaud !!!!

  39. Gabin

    dit :

    Avec Rémi nous avons découvert l’ultime poème qui nous fit vrombir nos moteur interne.

  40. Bernard alex

    dit :

    Très beau poème d’Arthur Rimbaud même 45 années plus tard je n’ai rien oublié de cette récitation. Toujours ce frisson dans le dos en rélisant le texte. Merci…

  41. Karson

    dit :

    Super le temps de l’école est loin. Joli poème que j’ai appris par cœur. Maintenant c’est de la merde, tout ce qui se passe ça vaut rien de bon. Triste pour le soldat, mais il ferait bien de refaire des régiments pour les jeunes au lieu de faire des conneries.

  42. VINCENT

    dit :

    Vive le web… Retrouver ce poème à l’heure de la sieste sur le plateau ardéchois et le souvenir d’avoir appris ce bijou de poésie… si facile… si triste… si beau.

  43. EIR

    dit :

    J’aime bien mais c’est triste

  44. Anaise

    dit :

    L’humanité du prince du verbe nu !

  45. Ndiaga diop

    dit :

    Beau poème. Rimbaud s’est bien engagé en dénonçant le mal du siecle et en mettant en exergue les mauvaises moeurs par le truchement de son illustre plume.

  46. Hélène

    dit :

    Ce poème m’émeut toujours autant, à mon grand père et compagnons d’armes tombés si jeunes au champ d’honneur.

  47. SlyZeeeeer

    dit :

    Merci, on l’apprend à Albert Camus.

  48. tanguy

    dit :

    Ecrire un texte pareil pour finir vendeur d’armes…

  49. Akiya

    dit :

    Ce poème magnifique appris en cm2 est le premier poème qui m’a vraiment marqué et qui m’a fait découvrir l’œuvre de Rimbaud que j’apprécie énormément… Presque 25 ans après je ne l’oublie pas et il me marque toujours autant.

  50. Youyou

    dit :

    Trop bien

  51. Tholozan

    dit :

    Le dormeur du val avec la cigale et la fourmi restent les seuls poèmes dont je me souvienne.

  52. Blandine

    dit :

    Bonjour, ce poème est merveilleusement bien écrit et touche les cœurs par sa signification. Il n’y a qu’à lire les commentaires… sans doute faut il avoir un peu vécu pour comprendre la valeur de la vie, d’une vie pour mesurer la douleur de voir un être jeune parti dans la mort. La guerre, la violence, l’injustice, le sacrifice de la jeunesse au profit des intérêts d’une minorité. Rien, non rien n’a changé. Est-ce que ça changera un jour d ailleurs?

  53. de Tassigny Réjane

    dit :

    J’adore la poésie romantique !

  54. jean

    dit :

    Ce poème est tout simplement magnifique.

  55. Jocosius

    dit :

    Grande émotion en ce dimanche ensoleillé. Une balade en montagne, un ruisseau qui coule joyeusement. Et la beauté de cette nature m’ont rappelé ces vers magnifiques appris lorsque j’étais tout jeune. La puissance extraordinaire de la nature et la puissance évocatrice de ce poème !

  56. Noemie Adler

    dit :

    Une mélancolie agréable !!!

  57. Divry Édouard

    dit :

    Sans doute Rimbaud songe aux morts de la guerre de 1870 avec le désastre de Sedan. Moins de présomption chez Napoléon `le petit’ aurait évité à la France ce désastre et ses morts tels que celui que dépeignit si brillamment A. Rimbaud. Je récitai avec une voix profonde ce poème en 1968 en classe de 3e au Lycée Carnot à Paris pour l’examen de récitation.

  58. Dominique Mawuena

    dit :

    A l’heure ou notre pays pleure ses treize valeureux fils morts au combat ce poème, appris il y a cinquante ans, m’est revenu comme un boomerang. Puisse leur mort ne pas être vaine, nous pensons très fort à leurs familles.

  59. Bonard

    dit :

    A l’heure ou notre pays vient de perdre encore 13 valeureux de ses fils morts au combat, ce poème, appris il y a 50 ans, me revient comme un boomerang. Quelle tristesse ! Nous pensons très fort à leurs familles, qu’ils ne soient pas morts pour rien.

  60. Wendy Gabrielle

    dit :

    Ce poème est magnifique plein de mélancolie. Demain je vais devoir le réciter et je suis bien contente que ce poème soit remit dans le programme. Wendy.G, 5eme.

  61. ?

    dit :

    Le poème est beau mais dur à apprendre

  62. Rébois Denis

    dit :

    Nostalgie….

  63. andy thiancourt

    dit :

    Je l’adore ce poeme, il est très bien.

  64. Sabine Pinston

    dit :

    C’est un fabuleux poème….un petit trésor d’Arthur Rimbaud…. plein de mélancolie et de tendresse…… J’AIME !!

  65. Agathe

    dit :

    J’adore ce poème, j’avais été choisie par mon institutrice pour le réciter à un concours de récitation quand j’avais 13 ans (j’en ai 64 aujourd’hui…), j’aimais beaucoup le réciter…, il fallait bien respecter, les virgules, les points-virgules et les points… c’est ce qui donnait du sens à ces mots pleins de vérité. J’avoue que j’ai toujours versé une petite larme en le récitant… et je n’étais pas la seule, comme je le récitais souvent pour m’entraîner sur l’estrade devant toute la classe, les yeux de mes camarades et même ceux de l’institutrice étaient humides…!, il faut dire que je récitais ce poème comme ci je le vivais… et encore aujourd’hui, quand je le récite à mon fils, je ressens ce même pincement car ce poème m’a bouleversée pour toujours…! Je pense que cette poésie devrait être encore dans les programmes scolaires…!

  66. Potet

    dit :

    Je l’ai récité devant toute la classe et un professeur merveilleux. Après on m’a nommé l’élevé jacotot.

  67. Morosini Roselyne

    dit :

    Magnifique ce poème. Je l’ai récité lors de la commémoration annuelle du 11 Novembre en 2016.

  68. Anonyme

    dit :

    J’aime

  69. Anonyme

    dit :

    Joli pome

  70. NEZO

    dit :

    Beau poeme

  71. alain 72 ans

    dit :

    juste une larme qui venait de mon âme en le lisant.

  72. clo

    dit :

    C’est beau la vie et le poème fait monter en nous le désir de prendre dans ses bras ce tout jeune homme, de tenter désespérément de lui redonner un peu de souffle pour lui rendre la déchirante douceur de ce jour de printemps.

  73. Adebelloy

    dit :

    Wow, magnifique !

  74. javaux

    dit :

    Je ne vois pas l’amour d’un jeune avec un autre. J’ai dépassé en âge beaucoup d’âge et d’avoir appris ce poême, jeune, je le réapprends! Chaque mot simple est si bien dit…

  75. Lina

    dit :

    « C’est un très beau poème qui dit l’amour naissant d’un garçon pour un autre garçon…mais un amour impossible, tragique… »

    -> absolument pas…
    Ce poème dit l’horreur d’une jeunesse sacrifiée sur l’autel de la guerre. A l’âge où ce gamin devrait simplement pouvoir faire la sieste dans une clairière verdoyante, il est tombé sous les balles.

  76. Anthony.T

    dit :

    J’avais 11 ans quand je la récité pour tout de même décroché un 18,5/20. A tout les parents cela peut être vous aide. J’étais une tête de mule, et ma mère trouvé des signes à me montrer pour retenir les passages auquel j’avais un blocage. Aujourd’hui j’ai 21 ans et je vois à quel point ce texte est puissant. Je le trouve beau et triste mais à la fois complet et émotionnel. Comment ne pas se rappeler de ces moments qui sont si nostalgiques? Patience et courage aux jeunes. Et c’est là que je me dis pourquoi nous n’avons pas décortiqué ce texte ne serait-ce au collège. Afin d’avoir plus de vocabulaire. Bref bonne continuation à la jeunesse.

  77. Sophie

    dit :

    C’est un poème que mon frère avait appris, et je l’avais entendu, je devais avoir huit ans. J’étais très en colère, à cause de la chute, désespérée. Ce fut une réaction très violente que ma mère essaya de consoler. Je trouvais qu’il était anormal d’écrire des choses aussi cruelles. Depuis j’ai grandi, je suis professeur de lettres. Ce qui me semble évident , c’est l’immense force de ce sonnet. Qu’importe que Rimbaud eût été nationaliste, ce poème est universel.

  78. Fadette

    dit :

    J’ai mis longtemps à l’apprendre, car assez dificile. Mais je l’ai aime beaucoup, passionnement, et je l’aime toujours. L’école avait le don de nous faire aimer les belles choses.

  79. Pipototo

    dit :

    Je dois apprendre ce poème pour le collège (6ème) et il m énerve !

  80. Kooko

    dit :

    Super poème, tous les enfants devraient l’apprendre !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *