Sous ces arbres chéris, où j’allais à mon tour
Pour cueillir, en passant, seul, un brin de verveine,
Sous ces arbres charmants où votre fraîche haleine
Disputait au printemps tous les parfums du jour ;
Des enfants étaient là qui jouaient alentour ;
Et moi, pensant à vous, j’allais traînant ma peine ;
Et si de mon chagrin vous êtes incertaine
Vous ne pouvez pas l’être au moins de mon amour.
Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ?
Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné !
Antilope aux yeux noirs, dis, quelle est mon amante ?
Ô lion, tu le sais, toi, mon noble enchaîné ;
Toi qui m’as vu pâlir lorsque sa main charmante
Se baissa doucement sur ton front incliné.
Alfred de Musset
Méchant, méchant ! Il envoie du lourd en bien !
Très très bien
Parfait à travailler avec la seconde 6 !
Poème ma foie fort intéressant mais pouvant être perfectionné.
Franchement j’adore. C’est fort sympathique et fantastique.
Super poème voila j’aime bien.
J’aime bien
Lourd
Très très beau poème ! Ma prof de français va être contente !!
Pouvez-vous me donner l’explication de l’histoire de ce poème
Joli! et intemporel!
C’est un très beau poème, quelqu’un aurait-il sa date de publication ?