Que j’aime le premier frisson d’hiver ! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer !
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s’éveille le foyer ;
C’est le temps de la ville. – Oh ! lorsque l’an dernier,
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J’entends encore au vent les postillons crier),
Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J’allais revoir l’hiver. – Et toi, ma vie, et toi !
Oh ! dans tes longs regards j’allais tremper mon âme
Je saluais tes murs. – Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre coeur sitôt avait changé pour moi ?
Alfred de Musset
Poème nul, obliger de l’apprendre par ma prof.
Je l’aime bien mais il est long à apprendre
Très beau poème, il m’inspire beaucoup ! J’aime le lire à voix haute comme à voix basse.
Incroyablement beau, aussi bien à la lecture qu’à la récitation! waow
Beaux alexandrins, beau sonnet. On ressent la beauté de sa plume. Une belle balade amoureuse dans les premiers frimas de l’hiver.
Lorsque Musset quittait Paris pour la campagne, il rejoignait sa George Sand à Nohant le Vic. Il a sans doute écrit ce joli poème quand George Sand a rompu. Description de la nature qu’il découvrait avec elle, le château où il faisait bon vivre car George était une femme attentive, aimante et hospitalière. Je trouve ce poème très beau et agréable à réciter, car il rassemble tant de choses en 14 vers. C’est un poème d’où s’envole une ambiance à la fois chaleureuse et glacée comme le veut la saison hivernale.
Que de beaux poèmes à interpréter, pour mes élèves apprentis comédiens, merci.
C’est assez bien mais cela manque de quelque chose. Je ne sais pas de quoi, par exemple, un petit coup de peps et ça manque de rime. Un poème, ce n’est pas une façon de dire ce qu’on pense de l’hiver et penser ce que les autres aimeront, mais c’est d’ecrire ce qu’on aime. Signé une petite fille de 11 ans.
De toute beauté…
J’aime bien mais quelques morceaux un peu déprimant et le début bof !
Bravo pour votre site de poésie, je regarde vos poèmes sur l’hiver, décembre, le froid pour préparer ma « petite » émission mensuelle sur ARfm « Le Jardin des Poètes ». Je regarde des poèmes de François Coppée, Jean Richepin, Emile Verhaeren… Merci pour votre beau travail. Cordialement, Jeanne Marie
Le début est vraiment le plus beau, le mieux senti, pour le reste bof.
je n’ai pas aimé le début
La première strophe est vraiment « médiocre ». On sent bien qu’il rentre ds son sujet qd il rentre en ville. Il reste bien quelques clichés un peu ridicule (« dans tes longs regards j’allais tremper mon âme) mais les impromptus rattrapent (J’entends encore au vent les postillons crier / Car, qui m’eût dit, madame, Que votre coeur sitôt avait changé pour moi). Somme toute, pas mal.