Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L’âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n’importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,
De l’ombre ; — et quel besoin avons-nous d’autre chose ? »
Juillet 18…
Victor Hugo, Les contemplations, 1856
Tellement simple et élégant… une vraie beauté intemporelle…
Est ce que ce poème parle du passée de victor hugo?
Vivre d’amour et d’eau fraîche. Magnifique découverte, j’aime beaucoup.