Au temps de la Toussaint, lorsque les cimetières
S’ornent de cyclamens, de buis ou de bruyères,
Et qu’ainsi embellis d’éphémères bouquets,
Ils donnent à la mort comme un air de gaieté ;
Lorsqu’auprès des caveaux, des tombes familiales
Joliment imprégnés de clartés automnales,
L’on revient, chaque année, prier, se recueillir…
Je sens de grands remords m’étreindre et m’envahir.
Quelque part tu attends, en un lieu insolite,
Esseulée, loin des tiens, sans jamais de visite.
Et pour le Souvenir, toi qui aimais les fleurs,
Vois-tu je n’ai rien d’autre à t’offrir que mes pleurs.
Isabelle Callis-Sabot
Merci pour ce beau poème. Pour mon atelier mémoire on ne m’a proposé que des poèmes d’hommes, ainsi je vous ai découverte et j’ai appris celui-ci. J’aime la sensibilité de tous vos poèmes.
Très beau texte !
Très jolie ✌❤. Merci Isabelle
Un poème sur la Toussaint tellement plus joli qu’un texte sur les sorcières ou halloween !!!! Merci Isabelle
Excellent !
La magie de l’Alexandrin… Ce poème m’évoque celui de Victor Hugo « Demain dès l’aube »
Triste mais beau Isabelle.