Peu importe que je sois triste
si tu existes
que pèsent les heures
si tu existes
que passent les heures des jours
les heures des nuits
les heures de l’absence, puis celles du temps retrouvé
si tu existes
que me prenne la lassitude d’aimer
si tu existes
la lassitude d’exister
si tu existes
que les jours gris succèdent aux jours bleus
si tu existes
Peu importe que je souffre
si tu existes
que je souffre
si tu existes
que je souffre
si tu existes
que je t’aime sans espoir de retour
si tu existes
que je t’aime
si tu existes
Villebramar, 2020
Magnifique, j’en ai les larmes au yeux…