« pleure, ciel d’aquitaine, pleure mon ciel, toutes tes larmes
l’une après l’une, en route vers la mer »
J’ai pris mon parapluie bleu
parce qu’il pleuvait
Parcouru la longue route qui mène jusqu’à ta maison
parce que je t’aimais
Attendu près de l’endroit où nous nous rencontrons
parce que j’espérais
et j’ai regardé le ciel
le ciel était très gris et parcouru de lourds nuages, et il pleuvait
toujours, toujours, il y avait sous le parapluie bleu
une place pour deux
tu es venue
parce que tu m’aimais
« notre bonheur ensemble
au bout, l’autre versant de la mer
nous partis, qui pleurera
devant la porte ? »
Villebramar, 2020