Il pleut doucement sur la ville
(Arthur Rimbaud)
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
Paul Verlaine
Romances sans paroles (1874)
J’ai subi en plein fouet un plan de départ volontaire de la part de mon entreprise, au bout de trente et un ans de bons et de loyaux services. Je l’ai récité le jour de mon départ. J’avais le cœur lourd et l’âme triste de quitter le travail que j’ai aimé et où je me suis investie corps et âme. En prononçant les mots, je sentais une grande satisfaction et je me vidais de ma tristesse.
Je suis né avec ces paroles. Pour de vrai ma mère en accouchant le récitait.
Passionnant
Le poeme de Paul verlaine est si captivant qu’il nous penetre comme les poemes Arabes les plus profonds.
C’est en quittant un dîner chez ma fille Minouche, alors que la pluie tombait, que j’ai j’ai récité ce poème de Paul Verlaine,apprise au collège St Vincent par mon professeur de poésie qui nous amenait dans un mystique, surnaturel, transcendent, divin, romantique, nostalgique. Je dédie ce poème à mon amie Cat que je revois enfin en juin dans le Pays du Jardin de la France.
Ce poème m’a suivi toute ma vie. Il a résonne en moi adolescente et m’a éclairé sur des souffrances profondes et inexpliquées. En le lisant, Je ressens toujours autant d’émotions 30 ans plus tard.
L’un des plus beaux poèmes qui existe. Et tout à fait approprié à ce jour. Fête des Grands-mères. Mais quel sens tout cela a-t’il ? Et quel sens les petits enfants d’aujourd’hui donnent ils à ce qu’Est pour eux une grand-mère
Je n’ai pas compris
Un poème qui nous rappelle l’école primaire et la nostalgie du temps qui passe et la tristesse que l’on a pu ressentir parfois sans raison!
J’ai appris ce poème en primaire en CM1,en 1970, j’avais 9 ans. Depuis ce poème est resté gravé dans mon cœur ,et je le récite par cœur depuis cette année là, jusqu’à aujourd’hui sans avoir à le relire ! Beau souvenir des récitations qu’on apprenait en classe !
J’adore ce poème… Il touche toujours mon cœur depuis plus de 60 ans ! Peut-être trop de romantisme… mais c’est tellement magnifique !
Moi j’ai connu ce poème a travers un dessin de 1980 ou 90 « mon très chère frère » j’ai tellement aimé le dessin et le poème était recité par l’un de mes personnages. Ce poème est très émouvant.
Oh ! Ce poème est si beau ; je le lis et le relis inlassablement ! C’est beau, c’est magnifique, c’est divin, je n’ai pas le mot, c’en est trop !!
Elle me rappelle mon adolescence et les doux moments que j’ai passés à l’école.
Magnifique mais il me rend encore plus nostalgique de ce qui a été et de ce qui aurait pu être!
Depuis 2 jours je chante ce poème aux enfants que j’accueille et ce soir, Anna, 2 ans, m’a dit « il pleure dans mon cœur ».
Ce poète m’inspire beaucoup et me donne trop l’envie d’écrire.
J’ai lu ce poème au jours du lycée… et je le mémorisais très bien. Quand j’ai perdu mon premier amour, j’ai senti que ce poème parlait de moi… et puis j’ai réalisé les sentiments du poète.
Paul, avec une telle poésie avec des mots forts tel que, il pleure dans mon cœur, ô bruit doux de la pluie… C’est ainsi que j’ai vécu mon adolescence. Merci Verlaine Paul
J’ai découvert ce poème dans un examen de français. Je ne dirai pas que je m’en suis bien sorti mais ce poème a laissé dans mon cœur une marque indélébile que je garderai toute ma vie.
J’adore la poèsie, ancien eleve du lycee labourdonnais a Maurice, je le récitais quand j’avais onze ans, en ecole normale du Gouvernement Mauricien.
Siv Potayya avocat
Les poèmes de Verlaine sont reconnaissables entre tous. Un phrasé tout à fait particulier qui fait tout le charme de Paul.
Quel souvenir de cette poésie. Je l’ai apprise par cœur l’année du bac. Au lycée de Damas en Syrie en 1969 ?
Je rejoins les autres pour leurs sentiments. Une fois en contact avec ce poème à l’école, il ne vous quitte plus. Ce poème m’a marquée. Il est beau, magnifique et universel. il traduit ce chagrin d’amour que Verlaine a connu par rapport à Rimbeau. La quantité de larmes que Verlaine a envie de verser ressemble à cette fine pluie qui tombe sur une ville. Regardez l’immensité de ce chagrin. La douleur rend grand (sans amour et sans haine mon cœur a tant de peine). Verlaine était un grand poète. Dommage que les générations actuelles passent à côté de ce savoir.
C’était une poésie pour l’école et mon fils la trouvé très bien
Du Rimbaud ou du Verlaine l’un dans l’autre, c’est ce qu’il faisait, jusque dans leurs poésies. L’amour n’a pas de limites et la peine de perdre un bonheur non plus. La pluie arrive à ronger les pierres les plus dur, laisse des traces indélébiles et parfois nous inondent. J’ai appris ce poème en primaire et 20 ans plus tard je comprends davantage toute la profondeur de ces mots.
Bon c’est du Rimbaud ou Verlaine au final ? Vous mettez d’abord Verlaine puis quelques lignes plus bas vous dites que c’est Rimbaud. Les autres sources internet semblent indiquer Rimbaud.
Ce matin, par un matin de juin pluvieux, le poème de Verlaine résonne profondément…
Qu’ajouter de plus à tous ces beaux commentaires ? Tout a été dit ou presque, mais on n’en finirait pas!
J’aime rapprocher ce poème de cet autre bien connu Pauvre Rutebeuf » Souvenez vous
» Que sont mes amis devenus….. »
J ai cueilli ce brin de bruyère,
L’automne est morte souviens t’en
Nous ne nous verrons plus jamais sur terre,
Verlaine n’est plus sur terre
Tous ceux qu’on a aimé ne sont plus
Il pleut dans nos cœurs
Odeur de temps brin de bruyère
Souvenez vous qu’on vous attend.
Moi je suis en RDC Kinshasa, je me souviens bien de ça, mon enfance à une histoire autour de cette poésie. Bravo.
Moi, j’ai appris Verlaine en primaire « le ciel est par-dessus le toit » et « il pleure dans mon cœur ». Cela fait plus de 72 ans maintenant mais je ne les ai jamais oubliés. À l’époque les communistes avaient le vent en poupe et notre instituteur, sympathisant communiste sans doute, nous apprenait aussi Prévert : Barbara, l’escargot qui va à l’enterrement etc… C’était l’école Fresnais où, dans la classe étaient exposés des reproductions de Picasso, Gauguin, Cézanne, Matisse etc…. et nous imprimions nous-mêmes le texte libre qu’un élève avait écrit et pour lequel nous avions voté. C’était aussi l’autogestion. Quel bon souvenir b
Il reste assez vrai que si l’on prête l’oreille la pluie sur le sol possède un bruit tristement doux… je vais sur mes soixante dix printemps ma mélancolique nostalgie de l’ailleurs ressemble à s’y méprendre à l’état d’âme de Paul Verlaine. J’ai appris ce poème j’avais onze ans, tous mes enfants le connaissent presque par cœur. Merci Verlaine.
De toutes les années du collège c’est la seule poésie que j’ai apprise par coeur. Je l’ai récitée avec fierté devant toute une classe rebelle, moi qui était timide. Je l’adore.
Nothing beautiful… Maybe for those who… Melancolie innée… Lourd fardeau dont on ne peut se défaire… Rien de beau vraiment de traîner ça…
Merci pour ces commentaires plus beaux les uns que les autres. Vive la nature, et vive les humains!
C’est un poème qui m’attriste.
J’aime regarder la pluie tomber et je me rappelle ce merveilleux poème de Paul Verlaine (Le chant de la pluie) appris au primaire avec mr Chabi que je salue.
Le poème est doux et beau.
… « C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine ! »
C’est un poème très parfait. J’aime énormément ce poème.
J’ai appris ce poème pendant mon adolescence en chantant en canon la deuxième strophe : Ô bruit doux de la pluie…. et par la suite j’ai mis des notes sur la première et la troisième strophe. Depuis ce poème m’accompagne depuis plus de 50 ans… il est éternel.
Je m’occupe d’un monsieur très âgé (97 ans) qui répète souvent ce poème… Il a oublié beaucoup de choses de sa vie, mais ce poème reste présent dans sa mémoire, tel un rassurant et bel espoir, que tout s’en va mais reste la poésie.
Paul à de la peine quand il bruine, une nostalgie apaisante l’envahit, paradoxalement il est triste, les sentiments montent et s’expriment, le chant de la pluie l’entraine dans un passé indistinct emprunt d’une grande nostalgie, mais est t’il malheureux pour autant? Je ne pense pas, il s’abandonne tout simplement, à envie de pleurer, de lâcher prise de se vider, pour mieux resurgir avec le soleil…
Ce poème est merveilleux. Il m’a beaucoup aidé. En effet il a mis des mots sur des sentiments que je n’arrivais pas à exprimer. J’aime énormément ce poème.
C’est le sentiment amer qu’on ressent après être abandonné laissé choir sans causes prrcises ni explication transparente.
L’humble commentaire donné à mes élèves québécois. Les quatre derniers vers, comme celui du Dormeur du val de Rimbaud, apportent un élément de réponse à cette raison qui échappe à Verlaine. Souvenir lointain de la personne aimée qui, « sans raison » nous a abandonné, et pour qui l’amour puis la haine que nous avions ont enfin disparu, ne laissant « qu’une langueur qui pénètre le cœur. »
Le langage de la poésie d’Éluard dépasse l’automatisme pur et ne se contente pas de mettre au jour le minerai de l’inconscient. Il cherche à rendre évidentes des associations de mots, d’images, qui pourtant échappent à tout lien logique. Car si, selon le vers célèbre du recueil L’ Amour la Poésie, « La terre est bleue comme une orange », c’est que, pour le poète, tout est possible à qui sait « voir ». C’est en affranchissant la pensée de ses limites qu’il découvre l’absolu poétique. Chez Éluard, la parole affirme : « J’ai la beauté facile et c’est heureux » (Capitale de la douleur).
C’est un poème qui m’a beaucoup marqué : A chaque fois que je le relis , je pense à mon professeur de littérature Monsieur Abdelkader GHELLAL.Il nous a fait aimé la poésie et nous avons beaucoup voyagé à travers les siècles et les courants littéraires.
Moi aussi j’ai appris ce doux poème si triste à l’école primaire, et il m’est revenu ce matin alors que les feuilles d’or de mon beau bouleau pleureur dégouline de givre fondu…
Oserais-je dire « poème météorologique » ? A l’heure des horizons menaçants, le neutre de la pluie se politise. Pourtant le cœur est déjà désigné par Verlaine « comme la ville ». Or la langueur a aussi pénétré la ville, les gros mots comme progrès sont partis dans les nuées ! Est-ce le cœur de Verlaine qui pleure sans raison ? Ce grand poète savait bien, que mystérieusement dans l’intimité de sa singularité, il portait aussi une nature collective…Alors ce serait plutôt le cœur du lecteur qui pleure sans raison ? Mais la « pire peine » pourrait aussi peut-être se transformer dès lors que cette pluie sur le cœur prend la saveur collective de la cité. Dans ce singulier institutionnel le cœur est appelé à moins de peine.
à Dylis et Isaïe (avec un peu de retard !) : C’est bien d’Alfred de Musset, mais dans un autre poème : « La nuit de mai » (in Les Nuits ( 1835-1837 ) ; consulté le 9-8-2019 à : poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/Poemes/alfred_de_musset/la_nuit_de_mai), qui dit entre autre :
« Poète, prends ton luth et me donne un baiser… »
et la citation que vous donniez se trouve juste précédée de :
» Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur.
Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
Que ta voix ici-bas doive rester muette. »
Je l’aime autant que Verlaine. Et je me suis d’ailleurs inspiré des deux, dans des poèmes principalement inspirés de Jalal oud-Dîn Roûmi (le fondateur, au XIIIe siècle, de l’ordre des Derviches tourneurs). Voici les extraits en question (en hendécasyllabes car c’est un mètre très utilisé dans la poésie persane, mais aussi d’ailleurs par Verlaine !) :
(…)
et parfois me fait monter aux yeux des larmes.
Le chagrin nous fait gémir, hommes et femmes,
(…)
Le luth du chagrin, Tu le fais résonner,
puissant, par les mots : « N’approche pas de Moi »
(…)
pour que, sur le plan sensible, Ton absence
serve en réalité à donner naissance
à des chants passionnés : rends purs leurs accents !
(trad., par Eva de Vitray-Meyerovitch, de l’original :
(…) de leurs yeux pleins de larmes.
Le chagrin fait gémir tous les hommes et les femmes :
«Sauve-nous de la peine qu’inflige ce tyran pareil au dragon !»
Tu as fait résonner, de toute sa puissance, le luth du chagrin
Avec les sons graves ou aigus de tes paroles : « Éloigne-toi ».
Pour que, grâce à ton équité, le néant donne naissance à des chants passionnés, ô toi aux purs accents (…)
(extrait de l’Ode n° 11)
Et voici celui où se trouvent (au premier vers) une allusion au titre du 2e album de la série « Jonathan » : « Et la montagne chantera pour toi », 1976), et au second un réemploi presque tel quel de Verlaine. Le titre que voici est en fait le premier vers du sonnet suivant (où se trouvent les rimes correspondant à celles qui semblent manquer dans celui-ci) :
Océan d’amour, fais-nous plonger en Toi !
L’eau de la gouttière chantera pour toi,
le doux bruit de la pluie y tombant du toit !
Cette eau débordera bientôt de partout…
or voici, ô amoureux, que comme vous,
nous sommes tombés dans un gouffre marin :
qui parmi vous, qui d’entre nous sait nager ?
Si le flot gonfle, monte, remplit le monde,
ou si chaque vague devient tsunami,
en quoi seraient gênés les oiseaux de mer ?
…et encore bien moins les oiseaux du ciel !
Seule Ta grâce fait que nous nous trouvons
ballottés par les vagues de l’océan,
à l’instar du poisson pour qui le déluge,
comme la vague et la mer, est la vie même.
(trad. de l’original :
Ô amoureux, ô amoureux ! Nous voici, comme vous,
Tombés dans un gouffre marin ; qui de nous sait nager ?
Si le flot remplit le monde, chaque vague devient pareille à un monstre,
En quoi cela afflige-t-il les oiseaux de mer ? Et, à plus forte raison, les oiseaux du ciel ?
Notre visage est éclairé par notre action de grâce, et nous, nous sommes mêlés aux vagues et à l’océan,
À l’instar du poisson, pour qui la mer, le déluge, sont la vie même.
Ô Sheikh ! ceins-nous d’un pagne. Ô mer, fais-nous plonger en toi . (…)
(Début de l’Ode mystique n° 14, in coll. « Sagesses », éd. du Seuil / éd. UNESCO, 2003, p. 36-37.)
Je les ai publiés comme supplément provisoire (et futur tome II) d’une brochure de 78 p. (elle-même 2e édition augmentée à tirage limité, pour ne pas dire confidentielle : « Echos occidentaux du lointain et si proche Djalâl od-Dîn Roûmi (1207-1273), fondateur de la Confrérie des Mawlâwî (dite des « Derviches tourneurs ») », Saint-Pierre-Chérignat : ASISTI et FCI (Foyer de culture internationale), 2019, coll. « Instants de Vie… », série V : « Sage folie des mystiques musulmans », n° 1). Le n° 2 de cette même série n’existe encore qu’en pré-publication provisoire de 36 p. : » L’Amoureuse éperdue de Dieu : RĀBI‘A AL - ‘ADAWIYYA ( 713 - 801 ) , Échos occidentaux des poèmes de la mère ou l’Aînée de tous les soufis (…et ‘ Dame Caritée’ grâce à saint Louis ), octobre 2019.
Ces brochures sont introuvable en libraire, et pas même encore sur internet (mais peut-être quelques-uns des poèmes bientôt sur le site desvillesetdeschamps.com ? à suivre…)
Pour moi ce poème évoque la dépression de Paul Verlaine, quand il dit:
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
La dépression c’est une maladie où l’on ne sait pas pourquoi on est triste, si je ne dis pas n’importe quoi.
Je l’ai appris jeune à l’Ecole primaire à plusieurs reprises. Je le comprend mieux aujourd’hui, mais je ne vois pas forcément la douleur mais l’adieu d’un amour à jamais, c’est seulement le fait qu’oublier l’autre n’est pas possible. À ce poème que je n’oublierai jamais.
C’est un poème très parfait alors, je l’aime très fort et à chaque fois qu’il pleut, ça me donne la nostalgie. J’aime ça
Quand il pleut, je lis ce poème, toutes les fois.
« Il pleure dans mon cœur » est un beau poème. La mélancolie du poète s’exprime à travers la musicalité du poème.
Poète intemporel, poésie éternelle. Courage à ceux qui sont dans la peine, puisse ce poème leur apporter un peu de réconfort.
Merci beaucoup pour ce poème
Ce poème est de circonstance pour moi puisque ma compagne m’a quitté… mon cœur saigne en plus de pleurer…
Bonjour Christiane,
J’ai lu votre commentaire. Et je suis de tout coeur avec vous. Les épreuves sont très difficile dans la vie mais ils arrivent toujours pour une raison. Par exemple nous rappeler l’importance de la famille, être reconnaissant pour ce qu’on a déjà etc… j’ai 26 ans. Ça peut paraître naïf de ma part mais j’ai aussi perdu des proches et tous en même temps. Vous allez réussir à vivre…
Je prierai pour vous.
Et je suis de tout cœur avec vous.
J’espere Que vos proches iront mieux, j’en suis sûr.
Belle semaine à vous…
Lydia
73 ans et toujours ce poème dans mon coeur, surtout depuis la mort de mon époux chéri il y bientôt 4 ans déjà ! Un de mes fils a survécu à un grave infarctus fin juin, mon gendre a été opéré à coeur ouvert en octobre et nous apprenions quelques jours plus tard que sa femme, ma fille, avait un cancer du sein. Elle se bat vaillamment pour leur fils de 15 ans.
Moi ? J’essaie de vivre…
Monsieur Verlaine, ne se doutait sans doute pas que ces quelques vers berceraient la douleur de tant de monde. Je ne sais pas à qui j’écris ça, ni même si quelqu’un le lira, je suis tombée sur cette page tout à fait par hasard en faisant des recherches sur ce grand Poète qui termina sa vie dans la déchéance. Bonne fin de semaine à ceux qui passeront peut-être aujourd’hui.
Beau poème ! Je l’ai vu il y a 1 an en chanson et ce poème me touche toujours autant quand je le lis. La professeure de chant qui me l’a apprise est aujourd’hui plus dans ce monde là alors… ce poème me touche énormément car je repense à elle. Bravo à Paul Verlaine.
La pluie glisse sur les vers de Verlaine et laisse sur mon coeur un sceau indélébile
Mon mari est mort il y a dix jours. C’est les deux premières lignes que je répète sans cesse.
Magnifique poème, merci pour vos commentaires
Ma maman m’a demandé de lui chercher ce poème, elle l’avais appris quand elle était petite, elle l’aimait beaucoup, elle me dis qu’il la touchait énormément, et moi aussi d’ailleurs.
J’ai appris ce poème quand j’étais très jeune. Maintenant que je suis beaucoup plus âgé, je l’aime de plus en plus.
Ma favorite
Bravo!
Très poétique, c’est un vrai classique.
Je le récite a chaque fois qu’il pleut, c’est automatique, je l’ai appris à la maternelle et j’ai la sensation d’être emporté par ce poème, merci à paul Verlaine.
J’ai appris cette magnifique et émouvante poésie à l’ecole élémentaire. Depuis, chaque fois qu’il pleut ou que je suis triste je la récite dans mon coeur et je pleure.
C’est bon
J’ai appris ce magnifique poème au cours moyen deuxième année à orodara au Burkina Faso. Ce poème triste me rappelle tristement la mort de celui qui me l’appris. Daouda Khepa, paix à son âme.
Ce poème m’emeut au plus profond.
J’ai appris cette poésie dans un petit village de Djibouti au fin fond de l’Afrique il y a presque 20 ans. J’ai appris de ceux qui étaient un peut plus grand que moi dans la cours de l’école pendant la récréation.
… à toi qui me manque
J’ai toujours aimé ce poème. Ça fait très long temps que je l’avais vu par première fois. Je l’ai trouvé aujourd’hui à nouveau et celà m’a touché énormément. Magnifique Paul Verlaine.
En réponse à ISAIE : Il s’agit de l’allégorie du pélican d’Alfred de Musset
je le trouve magnifiquement triste 🙂
La lecture de ce merveilleux et triste poème de Paul Verlaine me renvoi à ce vers dont je ne me souviens plus l’auteur : « les plus déséspérés sont les chants les plus beaux et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots »