Elle sait que l’attente est un cruel supplice,
Qu’il doit souffrir déjà, qu’il faut qu’elle accomplisse
Le serment qu’elle a fait d’être là, vers midi.
Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi,
Elle s’est attardée à finir sa toilette.
Et devant le miroir charmé qui la reflète,
Elle s’impatiente à boutonner son gant ;
Et rien n’est plus joli que le geste élégant
De la petite main qui travaille ; et, mutine,
Elle frappe le sol du bout de sa bottine.
François Coppée
Pourriez-vous indiquer dans quel recueil de F Coppée vous avez trouvé « Elle sait que l’attente… » ? J’ai besoin de citer ce poème, mais sans les références, c’est impossible… Et, bien sûr, merci pour votre engagement poétique…
l’attente est pour moi doux un délice,
Donnant images ,de la joie, pas de supplice,
Bien sur il ne faut pas que ça s’éternise
Cette chaleur qui monte en moi,
Doit rester une flamme, un émoi:)