Le corps recouvert de peinture
La peau fragile comme une toile
Le dos collé contre le mur
Elle s’expose, enveloppe opale
Dans son sourire aux lèvres absentes
Tant abusée, mêlée d’étreintes
On pourrait lire dans sa tourmente
Que l’or de ses cheveux se teinte
De mille couleurs incandescentes
Que cache-t-elle ? Beauté divine
Derrière cette sagesse indécente
Une saveur, un feu sublime
Signe d’un réveil en attente…
La Joconde est lasse
Et son sourire doux-amer rappelle que ses mortes cellules
N’ont d’effet que d’étouffer la tendre guerre des regards…
Isaac Lerutan, 2009
Exemple à suivre
Excellent poème…
Sublime poème!
il reste un espoir, à travers la Joconde, de vie plus intense. Est-elle possible ? Momentanément non.
J’aime beaucoup ce poème mais j’aimerais avoir des références précises dessus, s’il vous plait =)