N’oublie pas la chanson du soleil, Vassili.
Elle est dans les chemins craquelés de l’été,
dans la paille des meules,
dans le bois sec de ton armoire,
…si tu sais bien l’entendre.
Elle est aussi dans le cri du criquet.
Vassili, Vassili, parce que tu as froid, ce soir,
Ne nie pas le soleil.
Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume)