Ne parle pas d’absence, toi qui ne sais pas.
Mets seulement ta joue contre la mienne.
As-tu jamais interrogé la porte qui doit s’ouvrir pour le retour
et désespéré…?
As-tu jamais, au petit jour, songé qu’on pourrait
ne plus se revoir peut-être et imaginé ?…
Serre-moi plus fort.
Nos deux ombres séparées, que deviendraient-elles ?
Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume)