O Nature ! bientôt, sous le nom d’industrie,
Tu vas tout envahir, tu vas tout absorber.
Le poète navré s’indigne et se récrie :
« Quoi ! sous ce joug brutal il faudra nous courber ?
Non, tant que la beauté dominera l’argile,
Dans le conflit sacré, c’est nous qui l’emportons.
Comme le bras, la voix a sa tâche virile ;
A chacun son essor : travaillez ! nous chantons.
Louise Ackermann, Poésies Philosophiques
Poésies philosophiques
Œuvres de L. Ackermann, Alphonse Lemerre, éditeur, 1885 (p. 129)
quelqu’un connaîtrait t-il la date de ce poème s’il vous plaît?