L’ivoire des dents
ne craint pas le feu
l’usure du temps
ne rend pas malheureux
Le reste du corps
se calcine
le rêve revigore
quand contre le réel
l’on se mutine
Sur ce bateau
en proie au tangage
demeurent les lambeaux
d’un autre langage
celui que connaissent
les fraternels oiseaux
avant la détresse
les affres du tombeau
Kamal Zerdoumi, 2020