On m’a dit que je devais aller
à l’école et être parfait
pour mon futur rôle
dans la société de malfaiteurs
qui décident du bonheur des uns
du malheur des autres
On m’a dit qu’une force invisible
que l’on doit adorer
tirait sur nous ses cibles
quand bon lui semblait
mais parfois nous laissait
un répit
amour ou rêverie
On m’a dit de suivre aveuglément
le sens de la vie
en se mettant dans la file
avant l’abattoir
Je dis alors haut et fort
qu’un poème
cet amas de mots
au goût de liberté
claque au vent
de l’âme révoltée
Kamal Zerdoumi, 2020
Bon rythme et thème. Merci Monsieur Zerdoumi.