Eh bien ! mêle ta vie à la verte forêt !
Escalade la roche aux nobles altitudes.
Respire, et libre enfin des vieilles servitudes,
Fuis les regrets amers que ton cœur savourait.
Dès l’heure éblouissante où le matin paraît,
Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes.
Va devant toi, baisé par l’air des solitudes,
Comme une biche en pleurs qu’on effaroucherait.
Cueille la fleur agreste au bord du précipice.
Regarde l’antre affreux que le lierre tapisse
Et le vol des oiseaux dans les chênes touffus.
Marche et prête l’oreille en tes sauvages courses ;
Car tout le bois frémit, plein de rhythmes confus,
Et la Muse aux beaux yeux chante dans l’eau des sources.
Juillet 1842.
Théodore de Banville, Les Cariatides (1842)
Je n’y comprend pas grand chose aux poèmes mais ils ont cette force qui me procurent au fond du cœur sans pouvoir l’expliquer…!!!
Est-ce que quelqu’un me donne le résumé de ce poème. J’y comprend rien!!!
Comment sait-on si le poème est issue de la tradition du carpe diem? Moi je dois faire un commentaire sur un poème de Raymond Queneau « si tu t’imagine… » Et dans un premier temps il me demande de Montrer en quoi Raymond Queneau reprend la tradition du Carpe Diem et du coup je ne comprends pas vraiment la question si quelqu’un pouvait me l’expliquer ce serait gentil. Merci
Poeme d’une beaute farouche
Inspirant a une communion avec la nature .
Porte ouverte a l’aventure:
j ‘me vois deja en train de courir
Encore une fois dans l’herbe verte
A la receherche de beaute sauvage
D’une rare fleur capricieuse!
Très beau poème, le thème épicurien est présent de manière implicite ce qui rend le texte d’une beauté à couper souffle. Une très belle décoverte pour ma part, je ne me lasse pas de le lire.
Belle communion avec la nature qui nous ressource,qui nous fait oublier les tourments les soucis