Parfois, quand le brouillard, vient assombrir nos routes,
Et qu’au fond du tunnel, la nuit s’est faite doute,
Quand la vie fait frémir nos âmes, ô sort rageur,
Et que la lassitude enveloppe nos cœurs,
Quand la mélancolie est, seule, étincelle,
Le rayon du soleil, lumière qui chancelle,
Quand l’hiver, inlassable, est sombre citadelle,
Nos tristes certitudes, de simples ritournelles.
Les pétales, un à un, telles larmes versées,
Au vent froid de l’automne, lentement balancés,
Nous rappellent, cruels, l’éphémère beauté
Et la douce nostalgie de ces temps envolés.
Alors, comme il est doux le murmure divin,
Et clair à nos oreilles le timbre cristallin,
Qui résonne, sans fin, caresse accueillante,
Le son, attendrissant, de la Voix Consolante !
Christine Larrieu
Beaucoup de mélancolie et une grande force poétique. Très beau poème