Dans un écrin fragile
Une coquille vide
Un souffle infini
Je te remplis
Dans un désert arctique
Une banquise au matin
Une mer au lendemain
Je te ressens
Dans une foule en mouvement
Un mouvement d’inconnu
Un peuple inexploré
Je te désir
Dans un vacarme hurlant
Un tonnerre d’applaudissements
Un chantier ahurissant
Je te cherche
J’ai hurlé en silence
Sans rien comprendre
J’ai rejeté la fréquence
De cette vibration sourde
Mes maux mes mots
Qui remonte dans ma bouche
Malentendus malentendants
Restent en moi.
Laetitia Sioen, 2020