Claire fontaine où rossignole
Un rossignol jamais lassé,
N’es-tu pas le charmant symbole
D’un cher passé ?
Source de fraîche mélodie,
Qui fait fleurir, sous nos frimas,
Ce rosier blanc de Normandie,
Qui ne meurt pas !
À ce bouton de rose blanche,
L’hiver ne fut jamais fatal,
Non plus qu’au chêne qui se penche
Sur ton cristal.
Oh ! c’est une peine immortelle
Qui s’épanche, en larmes d’amour,
Dans la naïve ritournelle
De l’ancien jour.
C’est un reflet des ciels de France,
Ô fontaine, que tu fais voir,
Dans la limpide transparence
De ton miroir.
Nérée Beauchemin
Je ne sais pas parler la langue français mais je sais lire et comprendre ces textes. Le français, langue romantique et très attirant.
Un très beau poème. Merci, parfois je me permet de citer un de ces poèmes sur mon blog, et je vous cite bien sûr. http://www.philosophie-poeme.com
Trop bien ce poème, c’est génial. Je suis sensible à cette beauté, merci poetica !!!
C’est un magnifique poeme
quelle date ?
J’ai aimé ce poème.
Il y a des rhymes.
Il est fantastique et il a un sens.
Je te félicite pour ce beau et magnifique poeme !
par mes moths que le froi qui nous gele les orteils
ou celui qui nous congel je suis pleine d’admiration pour ce poéme qui me rechauffe le coeur et m’enléve la douleur
C’est trop!!!!^^ Chui sensible à ces trucs-là!que du beau, que du vraie, que de l’admiration!=)