Claire fontaine

Nérée Beauchemin

Claire fontaine où rossignole
Un rossignol jamais lassé,
N’es-tu pas le charmant symbole
D’un cher passé ?

Source de fraîche mélodie,
Qui fait fleurir, sous nos frimas,
Ce rosier blanc de Normandie,
Qui ne meurt pas !

À ce bouton de rose blanche,
L’hiver ne fut jamais fatal,
Non plus qu’au chêne qui se penche
Sur ton cristal.

Oh ! c’est une peine immortelle
Qui s’épanche, en larmes d’amour,
Dans la naïve ritournelle
De l’ancien jour.

C’est un reflet des ciels de France,
Ô fontaine, que tu fais voir,
Dans la limpide transparence
De ton miroir.

Nérée Beauchemin

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8 commentaires sur “Claire fontaine”

  1. ZIZIL

    dit :

    Je ne sais pas parler la langue français mais je sais lire et comprendre ces textes. Le français, langue romantique et très attirant.

  2. Renal

    dit :

    Un très beau poème. Merci, parfois je me permet de citer un de ces poèmes sur mon blog, et je vous cite bien sûr. http://www.philosophie-poeme.com

  3. jean mouloud

    dit :

    Trop bien ce poème, c’est génial. Je suis sensible à cette beauté, merci poetica !!!

  4. alae

    dit :

    C’est un magnifique poeme

  5. alae

    dit :

    quelle date ?

  6. samira saad

    dit :

    J’ai aimé ce poème.
    Il y a des rhymes.
    Il est fantastique et il a un sens.
    Je te félicite pour ce beau et magnifique poeme !

  7. l@ur@du06

    dit :

    par mes moths que le froi qui nous gele les orteils
    ou celui qui nous congel je suis pleine d’admiration pour ce poéme qui me rechauffe le coeur et m’enléve la douleur

  8. Miloulauviah

    dit :

    C’est trop!!!!^^ Chui sensible à ces trucs-là!que du beau, que du vraie, que de l’admiration!=)

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