Elle ne sait plus rien de ce cœur aride,
de cet isthme malingre qu’elle a consumé.
Elle imagine,
simplement peut-être,
la possibilité d’une voix,
d’un désir nouveau qui s’ouvrirait à leurs corps perdus.
Elle a encore cette grâce,
ce ravissement qu’elle suscite à qui sait s’en saisir,
celui-là même qui l’a dévasté,
sans retour,
à l’aube d’un jour de cendre.
Elle voudrait le retrouver,
le posséder de nouveau,
lui qui erre dans le charnier brûlant de son âme cannibale,
Mais, elle reste seule,
dans la clameur naissante de son cœur ivre noir
où résonne la stridence du néant
et les cohortes silencieuses de ses amours lacérés.
Ephraïm Jouy
Créer une atmosphère poétique ne relève pas d’une simple complaisance dans le choix et l’agencement des mots. Si ça n’était que ça, laisser l’IA faire ce travail…