Sur le sombre fleuve de ton coeur
La nuit brûle sans issue
Je reste caché dans tes silences
À chercher ta voix exsangue
Et sentir à l’aube naissante
Au fond des solitudes imprécises
La morsure lascive de ton âme fugitive
Un bouquet d’ombres où rien ne luit
Ephraïm Jouy