Le temps s’écoule en vain, sans jamais parvenir
À consoler mes pleurs, mes regrets, ma tristesse,
À soulager ma peine et chasser ma détresse,
À bercer mon chagrin, à calmer mes soupirs.
Sombre mélancolie, immense désarroi,
Lancinante douleur… Chaque jour qui s’avance
Me rappelle le deuil, l’insupportable absence…
Je me sens si perdue, et si seule sans toi…
Dans la clarté livide et morne des matins
Entends-tu résonner, comme un écho funèbre,
Par-delà le silence obstiné des ténèbres,
Les sanglots étouffés de mon cœur orphelin ?
Isabelle Callis-Sabot