Comme vont s’abolir les arbres et la côte
Au milieu d’une brume emprisonnant la mer
Ainsi va s’apprêter leur cœur. Est-ce leur faute
Si le temps qui s’enfuit paraissait bien amer ?
Méandres lagunaires et toutes les eaux mortes
Alentour des palais qui cachèrent leurs pairs
Les voici ! D’une ère bientôt morte
Ils viennent savourer les délices dernières.
Leurs ombres frôleront les lions de l’Arsenal
Torcello et ses vierges qui veillent aux murailles
Le temps les oubliera le long du Grand Canal.
Douce comme toujours aux âmes chuchotantes
La brume empêchera que jamais ne s’en aillent
Lui pour toujours amant, Elle à jamais aimante.
Christian Mégrelis, 2005
Le fond du poème est intéressant mais, une prosodie aléatoire, 4 vers d’un métré irrégulier, mauvaises alternances et rimes pauvres; le sonnet ne supporte pas l’imperfection !