Dans ma mémoire
tu vis encore
et je sens palpiter en moi
ton petit corps
J’avais creusé de mes mains
un coin de terre
où désormais tu reposes
mon éternel solitaire
mon beau rongeur
à la gueule rose
Comment privé de ta présence
éteindre mon chagrin ?
Comment ne plus entendre
tes petits cris
maintenant noyés
dans l’inexorable silence ?
Je pleure, je pleure
les cendres de mes larmes
témoignent des flammes
de la peine qui me ronge
Je dois rendre les armes
et consentir au songe
que tu es devenu
Kamal Zerdoumi, 2022
Très beau poème qui rivalise avec nos grands classiques des temps anciens. Merci
Triste et touchant.