Coincé derrière une barrière de fer
Les jours sont longs
ici
dans ce désert.
Les loups crient chaque nuit
L’odeur des carcasses
me rend fou
Mais je reste
là
où je devrais.
Aujourd’hui, j’ai dix-huit ans
demain, comme toujours, j’irai chercher…
J’irai sous le ciel bleu profond
gratter la pierre avec mes doigts
jusqu’à ce que le sang coule
partout
dans le sable blanc et magnifique
de ce désert mélancolique.
Jules Delavigne, Conclusions, 2008
« carcasses » « sang » un vocabulaire pour le moins déstabilisant ma foi… On va pas se mentir ça fais peur les gens qui ont ce genre d’idées, non mais OH on est où la ? On est à Montreal pas aux favelas, calme toi mon p’tit gars.
oh mon dieu, c’est profond ce texte, les images sont sinistres
Texte magnifique qui projette de belles images puissantes et troublantes