À côté

Paul Eluard

À CÔTÉ
La nuit plus longue et la route plus blanche.
Lampes je suis plus près de vous que la lumière.
Un papillon l’oiseau d’habitude
Roue brisée de ma fatigue
De bonne humeur place
Signal vide et signal
À l’éventail d’horloge.

À CÔTÉ
Soleil tremblant
Signal vide et signal à l’éventail d’horloge
Aux caresses unies d’une main sur le ciel
Aux oiseaux entr’ouvrant le livre des aveugles
Et d’une aile après l’autre entre cette heure et l’autre
Dessinant l’horizon faisant tourner les ombres
Qui limitent le monde quand j’ai les yeux baissés.

Paul Eluard, Capitale de la douleur, Répétitions, 1926

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3 commentaires sur “À côté”

  1. Pascal

    dit :

    Super poème, vous allez voyager à travers

  2. POQUELIN

    dit :

    Le temps passe si vite qu’hier c’était déjà demain.

  3. Riad ABID

    dit :

    Très beau poème, je l’adore !

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