Contrée ancienne, aux tours qui insistent
tant que les carillons se souviennent -,
aux regards qui, sans être tristes,
tristement montrent leurs ombres anciennes.
Vignes où tant de forces s’épuisent
lorsqu’un soleil terrible les dore …
Et, au loin, ces espaces qui luisent
comme des avenirs qu’on ignore.
Rainer Maria Rilke, Les quatrains valaisans, 1926