Les soirs d’été, sous l’oeil ardent des devantures
Quand la sève frémit sous les grilles obscures
Irradiant au pied des grêles marronniers,
Hors de ces groupes noirs, joyeux ou casaniers,
Suceurs du brûle-gueule ou baiseurs du cigare,
Dans le Kiosque mi-pierre étroit où je m’égare,
– Tandis qu’en haut rougoie une annonce d’Ibled, –
Je songe que l’hiver figera le Tibet
D’eau propre qui bruit, apaisant l’onde humaine,
– Et que l’âpre aquilon n’épargne aucune veine.
François Coppée.
A. Rimbaud.
Arthur Rimbaud, Album Zutique
Est-t’il mort Arthur Rimbaud ?