
Sophie Gengembre Anderson, Après le tremblement de terre, 1884
Pour le Maroc meurtri
Tu devrais te taire, faire silence
Tant de cadavres gisent
sous les décombres
trahis par la Terre
qui en tremblant
les a désarçonnés
monture que l’on croyait stable
Dessein de Dieu ou du Diable
Ces demeures effondrées
humbles châteaux de cartes
des êtres ensevelis
à qui le Mystère a dit :
« Il faut qu’ils partent ! »
Tu devrais te taire, faire silence
face à l’étrange injustice
à l’ignorance de ce que nous sommes
une galaxie d’incertitudes
un inutile défi
la vanité d’être hommes
Kamal Zerdoumi, Septembre 2023
Féerique
Non, malheureusement, ce n’est pas cette Ariane-là. J’aurais bien aimé être cette comédienne du Théâtre de la Ville pour pouvoir déclamer vos merveilleux poèmes;
Mais, à défaut de les déclamer, je partage vos poèmes avec des amis qui les apprécient tout autant que moi.
Belle journée à vous et encore merci.
Merci à vous, chère Ariane. Je dis ici ma compassion, ma révolte et mon incompréhension.
Il me semble que je m’adresse ici à la comédienne du Théâtre de la Ville qui avait lu mon poème « Change » sur scène.
Un grand merci Monsieur Zerdoumi