Voici ce que je vis : Les arbres sur ma route
Fuyaient mêlés, ainsi qu’une armée en déroute,
Et sous moi, comme ému par les vents soulevés,
Le sol roulait des flots de glèbe et de pavés !
Des clochers conduisaient parmi les plaines vertes
Leurs hameaux aux maisons de plâtre, recouvertes
En tuiles, qui trottaient ainsi que des troupeaux
De moutons blancs, marqués en rouge sur le dos !
Et les monts enivrés chancelaient, – la rivière
Comme un serpent boa, sur la vallée entière
Étendu, s’élançait pour les entortiller…
— J’étais en poste, moi, venant de m’éveiller !
Gérard de Nerval
C’est un très beau poème. J’en avais besoin pour le cahier de TP en français. Il fallait la recopier.
Merci de publier des poésies sur internet, car je devais la recopier. C’est très utile.
Merci de donner plein de poésie. Comme ça vous nous donnez tellement de bonheur.
Bonjour, je fais se poème pour mon contrôle de fin de séquence sur l’ordinateur à cause du coronavirus !!! Donc du coup c’est compliqué mais c’est un très beau poème !
Trop cool la poèsie. On fait la meme en classe.