Il s’est surpris à regarder le ciel
Les mains tapissées de boue
Il l’avait fait
La révolte sourde avait commencé
Il avait étranglé son destin
au nom d’une réalité qui ne lui convenait pas
Il s’est vu assis
Les yeux percés par la lumière
Réfléchissant sur sa démission
des sentiers de l’humanité
Il a senti que rien ne pouvait l’empêcher de se libérer
Ses idéaux fleuraient l’harmonie du présent
Un parfum d’hallucination l’exhortait à la radicalisation
Il a aperçu son destin ramoner le futur
d’un passé déjà construit
Il a reconnu sa faute
grandissante dans le vacarme du présent
Il a suivi son rêve miroir sadique de réalité
enfin électrocuté par les vapeurs éphémères de la joie
Sybille Rembard, 2010
Intérressant, de mon point de vue.
Ce poème m’inspire une certaine émotion que je ne serai retenir. Je ressent en moi un vide, comme la folie d’une mère perdue dans ses poèmes et qui croit devenir une vraie poétesse. Je ne sais comment lui dire, c’est pour ça que je lui fait lire vos poèmes, pour qu’elle comprenne ce qu’est la vrai poésie.