J’avance lentement
Sous un soleil écrasant
Mes pieds, plus lourds à chaque pas,
S’enfoncent inlassablement
Dans le sable liquide.
Et je ne vois que des champs couverts de neige
Que des dimanches matins heureux
Dans mes montagnes fraiches et splendides.
La vielle dame m’avait dit un jour
Que le bonheur est dans le mouvement
Dans la fluidité entre deux étapes, deux états
Et nulle part ailleurs.
Devant moi, toujours, mon enfance
L’air chargé de sel, porté par le vent
Ces milliers d’étincelles dans l’eau
Ces milliers de pensées insaisissables
Et le son des galets brassés par les vagues
Qui me bercera jusqu’à l’infini.
Jules Delavigne, Conclusions, 2008
C’est super!
Je trouve que ce poème est rempli d’intensité qui nous fait même oublier l’endroit où l’on se trouve. On s’évade le temps d’un instant et ce poème agit comme un antibiotique. Utilisés à tort, ils deviendront moins forts!
I like it, nice !
ouais, j’adore ce poème !
Excellent!
Super poème…
Je faisait des pas dans le vent, l’air nonchalant
quand le soldat aux mille soleils rit, des sentiments
et je courais vers cette vertu des hommes savants.