Il ne t’aura pas suffi d’être beau
pour émouvoir le tombeau
ni d’être impeccable dans « Monsieur Klein »
pour attendrir le destin
La Mort est cette garce
qui emporte qui elle veut
quand bon lui semble
Toi, las de ce monde, terrible farce
tu es parti,
sans que ton âme ne tremble
ni ne prenne feu
Tu es allé rejoindre tes chers disparus
Désincarné, tu réalises enfin ce rêve
de voir tes parents réunis
Faut-il donc que l’on crève
pour cesser d’être punis ?
Il ne t’aura pas suffi d’être beau
pour guérir d’être mortel
Tu reposes
en un lieu où n’a plus cours le Réel
où capitule ce qui est faux
Kamal Zerdoumi, août 2024
Voici un très beau poème. La plume pleure sur le papier.
Un poème doit susciter des emotions pour évoquer des sujets communs. Évoquer l’inévitabilité de la mort à travers une personnalité « immortelle » me semble tout pertinent.
Qui donc a établi la loi d’impersonnalité dans la poésie ?
L’expression poétique selon moi se doit d’être impersonnelle. Pourquoi, pour qui ce poème ?
Si l’on commence à écrire sur les personnes de notoriété publique, ou s’arrêtera-t-on ? Vraiment sans aucun intérêt.