Les femmes-éoliennes au soleil
Déploient comme autant de flambeaux
Leurs chevelures et bannières.
Sur les flots, les femmes-marines
Voient perler à fleur de duvet
Les embruns salés de la vie.
Derrière les fards chimiques de l’industrie mortelle,
Les femmes-vitrines cachent leur pâle visage
Dans les villes embrumées.
Et les femmes de bois desséché
Au désespoir parcheminé
Hantent les longues nuits des
Maisons de la Fin…
Michel Sidobre, D’elles, 2008