Travaillez, prenez de la peine :
C’est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver, vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’Oût.
Creusez, fouiller, bêchez ; ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an
Il en rapporta davantage.
D’argent, point de caché. Mais le père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor.
Jean de La Fontaine
Cela simplement apparaît dans mon esprit comme une leçon à vie et de l’autre côté je ne manque de verser des larmes pour le rappel de certains de mes amis perdus avec qui nous avions appris ce poème pour la vie…
Non merci, simple souvenir d’enfance. J’ai 65 ans aujourd’hui !
Je me sens très inspiré par ce poeme, que le bon DIEU aide mon fils à grandir vite pour que je lui transmette cette valeur. Pour moi la phrase magique ce poeme est « un trésor est caché dedans, je ne sais pas l’endroit mais un peu de courage vous fera trouver ».
Vraiment la phrase qui m’interesse plus …[ Creuser, Fouiller, Becher… et ne laisser nul place pour…..}
Inspirant. Merci la Fontaine
Un grand merci à Mr Jean de la Fontaine !
Nul n’est prophète en son pays. Que d’étrangers ont apprécié ce merveilleux La Fontaine et si peu de Français. France ton pays fout le camp.
Grand merci à Monsieur Jean de la Fontaine de nous avoir fait un très beau poème. Il a fait de moi un homme parmi les hommes. Ce poème est donc pour moi et pour toute ma famille, une « source de victoire ». Une fois de plus merci!
Le laboureur et ses enfants, une fable que nous avons apprise dans les années 60 à l’école primaire de Sidi Abdelli Wilaya de Tlemcen en Algérie. Nous en sommes souvenus en janvier 2018, moi et mon frère Abbas, lors d’une rencontre familiale et nous l’avons récité en même temps à deux avec émotion devant nos enfants universitaires mais qui ignoraient le magnifique texte, pour leur rappeler la valeur du travail et le sérieux de l’école d’antan.
Merci Connie de ce rappel. C’est vrai qu’au cœur de notre enfance un peu rude, les chants, poèmes, prières et citations de Papepa étaient des moments rassurants voire joyeux qui laissent traces dans nos mémoires. Vives bises, M.
C’est très instructif et profond.
Retenez que le travail est un trésor.
Un beau message à tenir.
J’ai appris cette poésie comme les autres de la fontaine en CM1 CM2 6eme 5eme en 1983-86. A l’époque les instituteurs faisaient bosser. Il fallait la savoir pour le lendemain et on la récitait en classe! Aujourd’hui l’école désinstruit. C’est pas au programme. Ce sont donc les parents instruits qui l’apprennent à leurs enfants et petits enfants.
La morale de la fable ? Le travail comme modèle de société et de réussite sociale… Bof bof… Argent, consommation, consommation de masse, obsolescence, tourisme, profit, usure au travail, travail pour un patron, asservissement moderne, stress au travail, argent roi, pollution, dégradation environnementale, disparition de la nature… surexploitation des ressources, pollution des océans.
Pas un commentaire désacralisant le travail… Bizarre! Quand on pense que quiconque parmi nous gagne un million au loto cesse son travail dans la minute.
En fait le travail c’est comme le reste; point trop n’en faut. D’abord parce qu’il faut aussi prendre le temps de vivre simplement, et profiter d’une vie très courte, et aussi parce que les valeurs anciennes, au temps de La Fontaine était un peu différentes… On vivait jusqu’à 50 ans en moyenne, on cultivait son champ pour en vivre et à défaut on crevait de faim, et on payait a l’état divers impôts assez lourds… comme les artisans d’aujourd’hui.
Sinon rien de cela. On bosse pour des patrons pleins aux as, ils se fichent de la santé et de la précarité et ils contribuent allégrement au système des sociétés consuméristes planétaires… Jusqu’à où jusqu’à quand?
Conclusion, la fable est belle mais la morale est une hérésie destinée à manipuler l’opinion des petites gens. Stop au capitalisme, stop au massacre de la nature. Vive la vie simple sans trop de travail. Juste ce qu’il faut.
Jean de La Fontaine, cela est une inspiration divine, car même la bible insiste pour le travail: qui ne travaille pas ne mange pas n’ont plus. Merci pour l’inspiration.
Oh quel bon souvenir lorsque je chantais ce poème en classe devant mes camarades et mon maître en CM1 et CM2. C’est une leçon à ne jamais oublier et un sage a t-il ajouté : « la terre ne trahit pas ». Merci Jean et aussi à tous les sages laboureurs de ma république le Cameroun.
Longtemps j’ai cru que La Fontaine était un grand homme, tant ses fables sont ingénieux jusqu’au jour ou j’ai appris que tout ça n’était qu’une farce. Ce n’était même pas lui l’auteur de ses fables, il les a piqué simplement d’un homme avant lui dénommé Ésope. Comment il a baissé dans mon estime.
Ce je ne saurais avec quel adjectif l’apprécier. Quand j’étais au CE2 en 1998 mes aînés le récitaient et cela me donnait une immense joie au cœur et ce n’est qu’en 2008 que j’ai commencé à le réciter, donc voyez combien est important le travail et ce poème. Maintenant je transmets ces savoirs aux autres. Bref seul le travail libre et en travaillant dans tout évidence que nous pouvons libérer notre Afrique ! Merci Jean de la Fontaine !
Les maîtres du monde ont bien travaillé.
Étymologie
(XIIe siècle) De l’ancien français travail « tourment, souffrance »
J’ai énormément travaillé, et pas vu grandir mes enfants
J’ai appris cette fable en 1948 à l’école primaire de Gambetta, Oran (Algérie)… et aujourd’hui, à 78 ans révolus, je l’ai toujours en mémoire comme « le coche et la mouche », « Le corbeau et le Renard », « Le Lion et le Rat »… et bien d’autres qui me plaisaient tout autant ! Merci à Jean de la Fontaine et à mes différents instituteurs de l’époque !
Ce poème fut appris par nous, nos parents et grands parents à l école pour nous apprendre la valeur du travail et de notre terre tant chérie.
Et alors que ce matin avec mon père de 72 ans on se promenait dans des terres fertiles de son ami d’enfance abandonnées par ses fils et non cultivées, je lui ai juste dis que les jeunes de maintenant ne savent pas que la terre est un trésor et de là il m’a regardé avec un sourire et m’a récité ce poème de La Fontaine appris par coeur à l école à Bel Abbes en 1960 et que lui récitais aussi le fermier chez qui il a commencé a travailler à l’âge de 11 ans avec ses meilleurs copains et son frère. Pour moi ça a été un moment inoubliable avec mon père. J’aime ce poème et je voulais le relire et le réapprendre aussi par coeur.
Je regrette vraiment que cela ne soit plus fait dans nos écoles maintenant et que nos enfants l’apprennent hélas que par nous et non par leur professeur. Malheureusement ce que l’on apprend à nos enfants est bien différent maintenant. Toutes ces fables qui nous donnaient des leçons de vie ne sont plus mises en avant alors qu’ils devraient l’être dès l enfance. Drôle d époque!
Ce poème est une vraie source d’inspiration pour moi car il me donne toujours le courage de travailler et de ne pas baisser les bras.
Le travail est le seul déliberateur dans ce monde
J’ai appris ce poème en 1975, je l’ai récité à l’examen du CEPE. Mon enfant de 8 ans le récite avec moi.
Merci notre père de la Fontaine! Il faut que nous aussi on deviendra sage en un jour comme vous.
Merci Jean de la Fontaine de m’avoir fait de moi un laboureur.
J’ai appris ce poème avec mon père à domicile et je pense qu’il est temps de le faire connaitre à nos enfants. Maintenant je le transmet à mes petits fils.
J’ai 15 ans et pour moi cette fable veut tout dire. Je ne sais pas si c’est mon éducation qui fait ça mais je trouve ce poème magnifique.
Je l’ai apprise à l ecole des soeurs Jeanne d’Arc à Oujda en 1942. Je la recite encore par coeur à mes arrières petits enfants à l’age de 83 ans. Merci Monsieur La Fontaine
Le beau poème et le beau vieux temps, très beau souvenir scolaire de 1974-1975 !
J’ai appris cette poésie à Kinshasa. J’étais à l’école primaire. C’était vraiment magnifique même jusqu’aujourd’hui je connais ça par cœur. Que le travail est un trésor. Merci Jean de la Fontaine.Merci monsier Gabby petit college St pierre Ebenga N’jiba est temoin
Oh ce beau poème ! Je l’ai appris dans mon enfance lorsque je faisais l’école primaire (CM2) en 1998. Généralement, lorsque je veux encourager une personne à travailler, je me souviens des premiers mots de ce poème que je déclare « Travaillez, prenez de la peine c’est le fonds qui manque le moins ». Si la personne ne comprends pas, je fais allusion au titre et à l’auteur. Je remercie extrêment l’auteur Jean de la Fontaine qui encourage à travailler à travers sa poésie. Merci
J’ai appris cette fable en 1994 quand j’étais au CM2. C’est une leçon qui m’a vraiment impacté. Car c’est l’année pendant laquelle mon grand père, que j’estime tant et chez qui je fus, me quitta. Avant sa mort il nous donnait des conseils semblables à ceux de Jean de la Fontaine. Merci pour cette fable.
Cette fable je l’ai apprise a l’école de Villers l’Hôpital (62). Cette fable transmet un message que tout le monde sur terre devrait connaitre. Malheureusement nous en sommes loin de là. Merci Jean De La Fontaine pour cette fable magnifique.
Je kiffe et vs ?
Quelle est la morale de cette histoire ?
Un paysan sentant sa mort prochaine… Je ne me souviens plus en quelle année j’ai appris cette fable. Mais je me souviens parfaitement de l’impacte qu’elle a eu sur moi. Il n’y avait pas longtemps que mon père était mort et ce fut comme un message. Je devais avoir 7 ou 8 ans. Nous étions une fratrie de 5 enfants. J’étais le plus jeune. Et nous devions tous travailler. Aucun de nous ne s’est jamais soustrait aux tâches qui nous incombaient. Une très belle leçon. Merci Jean De la Fontaine.
Jean de La Fontaine, on te kiffe tous grave !
J’ai 57 ans et je connais cette fable par coeur comme si j’étais petit et j’ai montré ça à mon fils Salah qui est maintenant en 2é année.
Magnifique fable
Je la connais par coeur
Je trouve que tu as raison que le travaille est un tresor
Je connais l’histoire en arabe. Aujourd’hui, je suis enseignante de la langue française et surement je vais aider mes élèves à apprendre ce poème et à en déduire la morale. Merci Jean de la Fontaine pour les fables…
Je me souviens de celle poésie comme si c’était hier, à l’école primaire de Mananko, dans la profonde Guinée forestière. Ce qui pour moi une chance, c’est le fait d’avoir très tôt compris la leçon de morale. Le travail accompli est vraiment un trésor. La paresse est un grand crime contre soi-même.
J’ai 77 ans et j’étais enseignant ! Je constate avec beaucoup d’émotion que bien des gens ont encore la nostalgie de notre bonne vieille école républicaine, y compris des personnes de culture française avec des noms venus d’ailleurs. Quand je pense que ma petite fille a eu son bac alors qu’elle n’a jamais lu plus de trois ouvrages de la littérature française et que La Fontaine pour elle, c’est un marchand d’eau, je désespère de notre civilisation.
Merveilleux de pouvoir lire tous les commentaires et éloges sur Monsieur Jean de la Fontaine. Oui, aujourd’hui, à presque 71 ans je suis toujours cet exemple, cette morale, le travail accède à la liberté et permet de vivre et d’aider ses enfants et petits enfants. Il faut travailler et oh combien on en tire une grande satisfaction. Je me félicite aujourd’hui, de pouvoir continuer à travailler, car le travail m’apporte une grande satisfaction, et le faire bien de manière parfaite fait vivre mieux., m’apporte une immense joie de vivre. GRAND MERCI
J’avais appris ce poème en primaire en 1967 et je ne l’ai jamais oublié avec d’autres tels que « la cigale et la fourmi », « le corbeau et le renard ». En secondaire je me rappelle toujours du poème de V. Hugo qui parlait de sa fille morte qu’il va visiter, etc… C’était hélas le bon vieux temps…
Cette poésie me rappelle mes années primaire et mon enfance à l’école officielle du camps Redjaf dans les années 1970. Dans la ville portuaire de Matadi en République Démocratique du Congo. J’ai le plaisir de le réciter encore aujourd’hui.
J’ai me souviens encore quand j’étais à l’école primaire au complexe scolaire Boboto en République Démocratique du Congo il y a déjà 15 ans. J’avais la joie de le réciter. J’ai encore de bons souvenirs de l’école primaire.
Bizarre
C’est à Yembou, un village de m’sirda, que j’ai appris ce poème. Mon maître Roland, un appelé militaire, me le faisait réciter sur le dos d’un âne.
J’ai appris cette poésie en cours élémentaires avec Mme vigouroux a l’école Baghdadi Md de carteaux Oran algerie années 1963/1964.
Je me rappelle comme si c’était hier quand on récité cette fable de Jean De La Fontaine sur l’estrade de la classe en Kabylie.
J’ai appris cette belle poésie pendant mes études de primaire a oum-toub skikda Algérie en 1979 avec mon cher enseignante Mr Mehtour Hamdane et Je le récite encore jusqu’à maintenant.
Je suis très épanoui de cette poésie ! J’ai appris ce poème en classe de Cours Élémentaire de première année (CE1) au Bénin dans l’année 2001.
J’ai apprit cela en 1984 à l’école primaire de Bakél, ville située à 650 km de Dakar capitale du sénégal, j’étais jeune je l’aimais mais ne savait rien de son sens mais au fur des années, j’ai su ce dont il approtait à l’humain oui beaucoup car qui veut vivre humble, respecter par tous il faut apprendre à travailler ne jamais tendre la main, l’homme vit avec ses chances comme on le dit chez nous les soninké mais on nous dit souvent : si tu veux être aider il faut montrer la preuve de réussite cela veut dire que l’on trouve déjà avec toi quelque chose de concret, te trouver que tu as déjà conçu quelque chose.
Je dois l’apprendre jusqu’à ne laisser nulle place ou la main ne passe et repasse, elle est très facile à apprendre je trouve. Je l’aime beaucoup, c’est la première fois que j’ai une poésie longue à apprendre et je n’ai pas de difficulté.
Beau souvenir et belle leçon. Si je pourrais réussir autant à impacter une leçon salutaire à mes enfants avant de m’en aller.
Je vous cache pas… je vous jure que cette belle lecture de Jean de la Fontaine, on la fait en 1966 à l’école Aumerat (Belcourt) Alger… J’ai eu une larme… la nostalgie nous revienne…
Je l’ai appris en CE 1 en 1960 avec l’instituteur M.Leconte, à l’école de la cité Musulmane Blida-Algerie, j’ai fait plusieurs exemplaires pour mes enfants et aujourd’hui pour mes petits enfants.
J’ai appris cette belle poésie pendant mes études de moyenne en Algérie en 2013… avec mon enseignante Madame Zeghiib. Je la connais encore maintenant. J’avais compris tout de suite la moralité de ce beau poème… Maintenant je suis en train de faire mes études de spécialité française à l’Université et je veux remercier madame Zeghib qui me pousse à aimer le français… Je souhaite que je te trouve une autre fois dans ma vie.
Vraiment j’adore !!!
Ce poéme est magnifique, une vraie leçon.
Merci pour ce poème. Il est le meilleur car dans ce poème l’on retrouve des conseils, leçons de moral, etc.
J’ai 11 ans. J’ai appris ce poème et je suis fier de la récité à la maitresse.
J’ai bien aimé !!
C’est trés trés magnifique. j’adore ce poème.
Une vraie leçon de vie
Je l’ai appris à oeuvre scolaire Malandi 2 en RDC, cela, où j’ai passé mes études primaires.
Merci de m’avoir appris que le travail est la clé de la liberté etc. Demain je vais passer un examen de ton texte. Moi, je vis en haïti, je suis fière de toi de mon école.
Très belle leçon de morale. Merci !
Merci grand
Un grand merci à Jean de la Fontaine d’avoir montré ce que le travail sert dans la vie de l’homme et qu’il est le seul d’avoir mieux payer ses fidèles sans le moindre regret.
Une vraie leçon de vie de La Fontaine. Merci !
J’ai aimé aussi
J’etais en quatrième primaire, à l’ecole Saint Andre, (Mapendano) dans la zone de kenya, à lubumbashi au Zaire à l’époque le kiswahili c’est la langue maternelle et de la place, donc à l’ecole on était obligé de parler francais…
Nous dévons travailler, car c’est une recommandation de Dieu. Cherchez et vous trouverez; DIEU nous dit encore que nous allons travailler 6 jours et le 7ème jour c’est le jour de repos. C’est pourquoi au Congo il ya un adage qui nous dit : oyo asali akoliya te!
Merci beaucoup Jean de Lafontaine ! En rassemblant mes cinq enfants pour la prière du soir, je leur ai demandé qu’ils se mettent au travail dès maintenant pour réussir leur année scolaire et du coup, il m’est venu à l’esprit de leur demander de me reciter<>. Mon dernier garçon a été le seul à pouvoir remettre ça. J’en fus tellement fière que j’ai fait la promesse de multiplier les photocopies de ce poème et le leur distribuer pour le réciter par cœur. Belle leçon de vie.
Très beau poème. Je me souviens de mon maître de l’école primaire.
Souvenir du cours de français de la 4ème primaire à l’école Khaznadar (Mme Sghaier), Ezzahra, Tunisie (année 1993/1995).