Ô proche ou inconnu

Jean-Marc Chanel

Ô proche ou inconnu, ô bienveillant lecteur
qui prête oreille jusqu’à l’abysse du cœur
à ses potes poètes, à leurs poésies,

dans l’instant sans cesse suspendu entends-tu
qui se cache en tambourinant dans leurs ondées
passagères l’éternel qui se balbutie ?

Désormais, ô ami, je ne tirerai rien
au soleil de la page qui ne soit accueilli
de ce néant en moi où tout est sec et nuit.

Jean-Marc Chanel

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