Ô proche ou inconnu, ô bienveillant lecteur
qui prête oreille jusqu’à l’abysse du cœur
à ses potes poètes, à leurs poésies,
dans l’instant sans cesse suspendu entends-tu
qui se cache en tambourinant dans leurs ondées
passagères l’éternel qui se balbutie ?
Désormais, ô ami, je ne tirerai rien
au soleil de la page qui ne soit accueilli
de ce néant en moi où tout est sec et nuit.
Jean-Marc Chanel